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Le 23/04/2015

Certains médicaments qui sont destinés à l’homme sont dangereux pour le chat. Doses trop fortes, effets secondaires aggravés… votre compagnon risque gros !

DANGEREUX. Ce qui marche pour notre santé n’est pas forcément bon… pour celle de nos chats ! En effet, leur métabolisme n’est pas le même que le nôtre, les doses ingérées ainsi que les effets sur leur corps seront très différents. Certaines molécules peuvent les rendre malades, voire même les tuer. Malheureusement, les médicaments les plus dangereux pour notre chat sont aussi les plus courants dans notre pharmacie !

À éviter : paracétamol, aspirine et ibuprofène

Les médicaments les plus dangereux sont les anti-inflammatoires les plus courants pour l’homme. Ainsi, le paracétamol (Dafalgan®, Doliprane®…) est mortel pour le chat. En effet, alors que l’être humain a une enzyme du foie qui dégrade le paracétamol ingéré, celle-ci est absente chez le chat ! Le médicament s’accumulant, il détruit les cellules du foie du félin et endommage le transport de l’oxygène dans le corps, tuant l’animal rapidement. Tout aussi grave, l’ibuprofène et l’aspirine provoquent chez le chat des ulcères gastriques ainsi qu’une insuffisance rénale. Ces effets secondaires sont identiques chez l’homme sauf qu’ils apparaissent à des doses beaucoup plus faibles pour notre animal de compagnie.

COURANTS. D’autres médicaments sont moins dangereux que les anti-inflammatoires mais restent des produits à risque. Ce sont en premier lieu les somnifères et les médicaments contre l’anxiété, qui sont de plus en plus courants. Ces substances ont des effets beaucoup plus forts sur notre chat que ceux prévus sur notre corps. Par exemple, si du Xanax® est ingéré par votre compagnon, il va somnoler et avoir le pas hésitant. À l’opposé, Effexor®, un antidépresseur, rendra votre chat très agité et pourra même le faire trembler.

Que faut-il faire ?

Avant tout chose, ne pas laisser de comprimés sur la table de nuit ou celle de la cuisine car le chat risque de les avaler à la place de son maître. Mieux vaut les mettre dans une boîte à pharmacie fermée à clé et hors de portée de votre animal de compagnie (et du même coup, des enfants !). Si votre chat a ingéré l’un de vos comprimés, il faut contacter directement un vétérinaire en lui communiquant la molécule et la dose absorbée : il vous conseillera le traitement à administrer.

Dans le cas où votre chat est malade et que vous n’avez pas la possibilité de consulter un vétérinaire rapidement, il vaut mieux effectuer quelques gestes simples au lieu lui de donner un médicament. D’après le Dr Mugneret, vétérinaire au Centre hospitalier de Fregis, « Si votre chat a de la fièvre ou un coup de chaleur, il ne faut jamais lui donner de médicament. Mieux vaut le refroidir en lui mouillant les pattes et en lui donnant régulièrement à boire. » Simple mais efficace !

Source : Sciences et Avenir

Aspirine, somnifère ou anti-inflammatoire : des médicaments dangereux pour les chats

Le 06/03/2015

Les vomissements peuvent cacher une maladie grave. Les vomissements peuvent cacher une maladie grave.

Le Dr Croupy nous aide à distinguer le simple problème gastro-intestinal du vrai symptôme révélant une maladie plus grave.

La boule de poil : la cause la plus fréquente

C’est une des premières causes de vomissement chez le chat. Son tube digestif est fait pour digérer les poils qu’il ingère en se léchant normalement, sur une fourrure courte.

« Mais si ses poils sont longs ou qu’il se lèche plus que d’habitude, pour calmer une anxiété par exemple, son tube digestif va être débordé, provoquant le vomissement », explique le Dr Coupry. Pensez alors à donner à votre chat un laxatif, tous les mois, et brossez-le tous les jours.

Si son pelage présente des trous liés à un léchage excessif, parlez-en à votre vétérinaire, qui essayera de déterminer avec vous l’origine de son anxiété et de l’éradiquer.

Le gavage : une simple précipitation

Il arrive également qu’un chat régurgite un amas de croquettes, à quelques pas de sa gamelle. Là encore, pas d’inquiétude, il a simplement mangé trop vite. « Pensez juste à répartir sa ration quotidienne sur plusieurs prises », conseille le vétérinaire.

L’intoxication alimentaire : à surveiller

Ce vomissement se reconnaît par son caractère très nauséabond. Il est provoqué par l’ingestion d’aliments ou d’eau souillés. L’intoxication alimentaire peut aussi être causée par un virus digestif, dont le plus grave est le typhus du chat, une maladie mortelle contre laquelle la plupart des chats sont vaccinés. Dans ce cas, les vomissements s’accompagnent de diarrhées. Il s’agit d’une urgence vétérinaire.

La pancréatite : une urgence

Le vomissement peut être causé également par une inflammation du pancréas, une pathologie assez fréquente chez le chat, sans que l’on en connaisse précisément la cause. « La consommation de graisse de mauvaise qualité, peut-être », note le Dr Coupry. Dans ce cas précis, les vomissements sont incoercibles et l’animal est visiblement en mauvaise forme. Il doit être examiné de toute urgence par un vétérinaire.

Le pyomètre : fréquent chez la chatte

Cette infection de l’utérus, fréquente chez la chatte non stérilisée, s’accompagne de vomissements, d’une perte d’appétit, de déshydratation et d’une grande fatigue. Si tous ces symptômes sont réunis, emmenez votre chatte au plus vite chez le vétérinaire.

L’insuffisance rénale : fréquente chez le chat âgé

L’insuffisance rénale chronique, très fréquente chez le chat âgé, provoque l’apparition d’ulcères depuis la bouche jusqu’au rectum. Ils sont la cause de vomissements. Là encore, il s’agit d’une urgence.

Source : Ouest France

Mais pourquoi mon chat régurgite-t-il ?

Le 02/02/2015

Cette maladie parasitaire grave peut être mortelle pour le chien. Comment la détecter ? Quels sont les traitements ?

40.000 cas de chiens infectés par la leishmaniose sont déclarés chaque année en France.

PRÉVENTION. La leishmaniose, une maladie peu connue, fait actuellement l’objet d’une campagne de prévention et de dépistage, organisée par le laboratoire Virbac. Elle est causée par un parasite : Leishmania infantum. Très répandu dans le sud de la France, ce parasite est transmis par les piqûres de petits insectes appelés phlébotomes.

Ces petits moucherons sont actifs entre les mois de mars et d’octobre. C’est notamment en fin de journée et en début de soirée que les femelles phlébotomes prélèvent leur dîme de sang. Un chien peut être piqué jusqu’à 100 fois par heure pendant la période d’activité des phlébotomes. Après la piqûre, les parasites sont déposés sous la peau, où ils forment une petite lésion appelée chancre.

Ils envahissent ensuite les cellules du chien et altèrent son système immunitaire. La leishmaniose se concentre autour du bassin méditerranéen : dans le sud de la France, en Espagne, au Portugal, en Grèce et en Italie. Ainsi, 40.000 cas de chiens infectés sont déclarés chaque année dans notre pays. Pour un total d’environ 1 million de chiens malades pour 2,5 millions en Europe. Attention, la leishmaniose est également transmissible à l’homme : une vingtaine de cas sont signalés tous les ans.

L’issue de cette maladie peut être fatale

Les symptômes de leishmaniose sont variés et n’apparaissent pas immédiatement. Dans certains cas, ils ne sont visibles que plusieurs années après l’infestation. Perte de poids et de poils, problèmes de peau (rougeurs et plaques), saignements de la truffe (épistaxis), griffes anormalement longues (onychogryphose), boiteries (plus rarement) et insuffisance rénale sévère sont les signes cliniques les plus courants.

Les organes internes peuvent également être touchés. Ce qui peut entraîner une anémie, une arthrite ou une insuffisance rénale grave. Quand la leishmaniose est diagnostiquée chez un chien, son espérance de vie moyenne est de deux ans. Les traitements existants sont lourds, onéreux et nécessitent une injection quotidienne. Ils permettent de ralentir l’évolution de la maladie et les rechutes, sans être toutefois avec garantie de résultats car l’issue de ce mal peut être fatale. Toutefois, un chien infecté qui suit un traitement est susceptible de mener une vie normale.

VACCIN. Plusieurs moyens de prévention existent. Aucun n’est efficace à 100%, mais en les combinant, on peut obtenir de bons résultats. Les antiparasitaires externes (colliers, pipettes, spray) permettent d’éviter les piqûres. Mais attention, tous ne sont pas efficaces contre les phlébotomes. Il convient de s’informer au préalable auprès de son vétérinaire.

Pour diminuer le risque de piqûres et donc de transmission, on peut aussi faire rentrer son chien le soir. La vaccination est également un bon moyen de prévention car elle permet de stimuler le système immunitaire du chien. Ainsi, il peut se protéger contre le parasite en cas d’infestation lors de piqûre de phlébotome. D’après le laboratoire Virbac, environ 500.000 chiens ont déjà été vaccinés contre la leishmaniose en Europe.

Il faut préciser que le vaccin diminue le risque, sans le supprimer totalement. Par ailleurs, vacciner son chien ne dispense pas d’employer d’autres mesures de prévention comme les antiparasitaires externes. Le vaccin contre la leishmaniose peut être fait à partir de l’âge de six mois. Un dépistage de la leishmaniose doit être réalisé auparavant. Ce vaccin ne doit pas être fait en même temps que les autres. Un mois de délai est nécessaire. La période idéale pour une primo-vaccination est l’hiver (décembre-janvier). Ainsi, le chien sera immunisé pour la période d’activité des phlébotomes.

Source : Sciences et Avenir

Qu'est ce que la leishmaniose canine ?

Le 18/04/2014

Curieux par nature, les chats sont parfois les victimes malheureuses de leur vilain défaut. Au quotidien, les sources d’intoxication sont multiples… et parfois insoupçonnées. C’est le cas du lys, une plante qui peut même s’avérer mortelle !

Le chat est en fait la principale espèce animale touchée par cette intoxication. Elle se produit lors du mâchonnement d’une quelconque partie de la plante : feuille, fleur ou même pollen. « Le principe toxique et son mécanisme d’action sont encore inconnus », explique sur son site le Centre antipoison animal et environnemental de l’Ouest à Nantes (CAPAE). « L’ingestion d’une seule feuille peut être mortelle pour le chat. »

Lors d’une intoxication, des vomissements et un abattement sont les principaux symptômes. L’animal ne mange plus et présentent parfois une forte salivation. « Si l’ingestion n’est pas trop importante, il peut se rétablir à ce stade » poursuit le CAPAE. « Mais dans les cas graves, il peut apparaître une insuffisance rénale aigue dans les 24h à 48h. En fin d’évolution surviennent des signes nerveux : troubles de la démarche, voire convulsions. »

Vous l’avez compris, si vous soupçonnez votre félin d’avoir ingurgité une partie du lys, prévenez immédiatement votre vétérinaire. Un traitement précoce est primordial.

Une autre plante à risques…

Le lys n’est pas la seule plante à réserver des (mauvaises) surprises aux chats. Le mois de mai approchant, citons le danger du… muguet. Toutes les parties de la plante contiennent des substances irritantes pour le tube digestif ainsi que des dérivés toxiques pour le cœur. Les troubles débutent entre 15 minutes et 6h après l’ingestion. Ils se manifestent par des vomissements et/ou une diarrhée, parfois hémorragique. Là encore si votre chat s’est sustenté de muguet, direction le vétérinaire.

Source : La Dépêche

Le lys, pas vraiment une fleur à chat

Le 26/03/2014

Les responsables du zoo de Copenhague sont-ils devenus fous ? Après avoir scandalisé les défenseurs des animaux, début février, en abattant un girafon d’un an et demi en parfaite santé au motif qu’il ne présentait pas un patrimoine génétique suffisamment original, ils ont euthanasié, lundi 24 mars, deux lions adultes et deux lionceaux âgés de 10 mois.

La raison de cet acte radical ? Dans quelques jours, un nouveau mâle doit être présenté aux deux lionnes nées en 2012 dans ce zoo, qui ont atteint aujourd’hui l’âge de se reproduire. Les lions adultes étaient devenus vieux, et «les lionceaux auraient été tués par le nouveau mâle dès qu’il en aurait eu la possibilité », ont expliqué les responsables du zoo pour justifier leur décision. Or, semble-t-il, aucun établissement n’a souhaité récupérer les quatre lions, ni même les deux lionceaux. Ceux-ci ne pouvaient donc que trouver la mort.

Traitement indigne ? Remède pire que le mal, quand on sait que pour toutes ces espèces, le nombre d’individus en liberté est désormais compté ? Au sein même de l’Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA), qui regroupe 347 établissements zoologiques dans 41 pays (dont certains hors d’Europe), le sujet fait débat.

Colomba de La Panouse-Turnbull, directrice générale déléguée du parc et château de Thoiry (Yvelines), établissement privé membre de l’EAZA, analyse ces pratiques.

Comment réagissez-vous aux nouvelles euthanasies effectuées au zoo de Copenhague ?

Elles m’interpellent. Compte tenu des difficultés que rencontrent les zoos pour gérer leurs groupes de lions, cette décision peut tout à fait se concevoir sur le plan rationnel et scientifique. Dans un zoo français, cela provoquerait un tollé. Mais le public danois est très différent du nôtre : c’est un peuple de fermiers, qui a une vision extrêmement rurale de la gestion des populations animales. De la même manière que les corridas ou la consommation de foie gras sont acceptées, globalement, par l’opinion française – ce qui est inimaginable dans les pays du Nord –, le zoo de Copenhague pratique depuis des années des euthanasies sur ses animaux en surnombre, et cela ne choque pas son public.

Mais la mort du girafon Marius a suscité beaucoup d’émotion dans d’autres pays, émotion qu’il aurait fallu prendre en compte. Il y a peut-être là un manque de discernement. Nous avons, certes, un rôle pédagogique qui consiste à ne pas présenter la nature comme étant un monde de Bisounours. Mais nous sommes obligés de nous adapter à notre public, et de prendre sa sensibilité en compte — même si elle est irrationnelle. Comment gérer ces différences de point de vue culturel dans une association comme l’EAZA ? C’est très compliqué…

Comment se fait-il qu’on n’ait trouvé aucun endroit pour accueillir ces lionceaux ?

On ne forme pas un groupe de lions au hasard ! Il est très difficile de garder plusieurs mâles au sein d’un groupe avec des femelles, car ils entrent en concurrence les uns avec les autres. Pour vous donner un exemple : à Thoiry, nous avons castré trois jeunes lions mâles que nous ne souhaitions pas voir se reproduire. Dans un premier temps, nous avons réussi à les maintenir dans le groupe dont ils étaient issus.

Mais à l’automne dernier, il nous a fallu euthanasier notre vieux lion, arthritique et en grave insuffisance rénale. On a alors fait venir un nouveau mâle, dont l’introduction dans le groupe avec les femelles s’est bien passée. Mais ce nouveau venu n’a jamais pu s’entendre avec les trois jeunes mâles castrés, que nous avons du mettre dans un enclos séparé. C’était possible, car à Thoiry, nous avons de l’espace. Mais nous n’aurions eu aucune chance de placer ces trois mâles dans un autre établissement, puisque personne ne peut les introduire dans un groupe constitué.

Les zoos sont-ils victimes du succès de leurs programmes de reproduction ?

Les parcs zoologiques sont devenus tellement experts en reproduction que ce problème de surpopulation, c’est vrai, risque de survenir de plus en plus fréquemment. Mais nous n’avons pas le choix. Les programmes européens pour les espèces en danger (EEP) que nous menons sous l’égide de l’EAZA, et que soutient l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), concernent des espèces qu’il n’est pas forcément possible de réintroduire aujourd’hui dans la nature, mais qui le seront peut-être dans dix ou vingt ans, ce qui implique qu’on garde en captivité des populations de secours viables.

Nous sommes donc tenus de continuer à reproduire ces animaux, mais la gestion de leurs populations pose parfois un cas de conscience terrible. Entre l’obligation morale que nous avons d’assurer la viabilité d’une population à long terme, celle de veiller au bien-être des animaux et la prise en compte de la sensibilité du public, nous nous retrouvons avec des objectifs qui ne sont pas forcément compatibles. Pour résoudre ces contradictions, il faudrait pouvoir agrandir l’espace des parcs zoologiques, ou créer des réserves spécifiquement dédiées à la gestion de ces populations. Mais ce projet n’est absolument pas dans les plans des gouvernements européens…

L’euthanasie du girafon Marius, début février, par ce même zoo de Copenhague, met en lumière une partie de ces contradictions. Pouvons-nous y revenir ?

Sur un plan totalement rationnel, on ne peut pas condamner ce qui s’est passé pour le girafon Marius à Copenhague. Le problème se situe sur un plan affectif, et sur ce plan-là, je l’ai dit, il y a une énorme différence de perception entre les pays du nord de l’Europe et les pays latins.

A Thoiry, nous ne pratiquons l’euthanasie qu’en dernier recours. Mais les girafes, en terme de populations captives, posent un vrai problème. Sachant qu’il est très difficile de faire coexister plusieurs mâles dans un groupe reproductif avec des femelles (car ils se battent), que faire du surplus de mâles ? En Europe, 41 parcs possèdent déjà des groupes unisexes de girafes mâles. Mais chaque fois que vous utilisez de la place pour garder un groupe unisexe, c’est autant de reproduction que vous ne pouvez pas faire.

Marius était une girafe réticulée, une des sept sous-espèces de girafes existant dans le monde. Cette sous-espèce, très menacée dans son milieu naturel, bénéficie d’un programme EEP. On a beaucoup entendu parler de la mort de Marius, mais ce qu’on a moins dit, c’est que la contribution du zoo de Copenhague à cet EEP et à la sauvegarde de cette sous-espèce a été considérable. Avant tout le monde, mieux que tout le monde, ce zoo a su la reproduire en captivité. Sur les 128 girafes réticulées que l’on compte en Europe – ce qui n’est pas beaucoup –, 69 sont nées à Copenhague. Sur ces 69 girafons, il y avait 33 femelles et 36 mâles. Ils ont réussi à placer 35 mâles dans d’autres zoos membres de l’EAZA. Marius était le 36e.

Mais pourquoi l’avoir fait naître, si c’était pour ensuite devoir le tuer ?

Parce qu’on ne peut pas savoir avant la mise bas si une girafe pleine va avoir un mâle ou une femelle. Dans le cas des girafes réticulées de Copenhague, il était intéressant, en termes génétiques, d’obtenir une femelle. Marius ayant déjà un frère, il était en revanche gênant d’avoir un mâle, pour des raisons de consanguinité. La consanguinité n’est pas un problème chez les reptiles, ni chez les invertébrés. Mais chez les mammifères, elle constitue une réelle menace à la survie des populations.

Pour éviter cette consanguinité, l’EAZA a donc édicté des règles très strictes. Celles-ci indiquent le nombre et le type d’individus d’une même espèce que chaque zoo peut posséder, ceux qui peuvent se reproduire et ceux qui ne le peuvent pas. Elles précisent également que les zoos n’ont pas le droit de vendre ni de céder leurs animaux à des établissements qui ne seraient pas membres de l’EAZA. Dès lors, que fallait-il faire de Marius ? Un parc zoologique en Angleterre a proposé de le prendre, mais c’était précisément là qu’était son frère, et le comité coordinateur de l’EEP n’y était pas favarable. Un autre parc, en Suède, s’est déclaré prêt à le recevoir, mais il n’avait pas les installations requises. Il y avait enfin un milliardaire danois vivant aux Etats-Unis, qui voulait bien le prendre dans son jardin en Californie… Selon les critères de bien-être animal de l’EAZA, cette solution était hors de question.

Quoi faire, donc? Un zoo n’est pas la SPA : il n’a pas pour vocation de préserver chaque individu, mais de conserver l’espèce et sa diversité génétique. Posons-nous la question : vaut-il mieux privilégier le bien-être d’un animal quand il est vivant ? Ou privilégier un maximum d’animaux coûte que coûte – avec les problèmes d’inconfort et de mal-être que génère pour eux la surpopulation ? Cela dit, que ce soit au zoo de Copenhague ou ailleurs, personne ne prend plaisir à euthanasier un animal.

Pourquoi avoir attendu – comme pour les lionceaux de 10 mois – que ce girafon ait un an et demi pour l’abattre ?

On aborde là une autre question, sur laquelle tout le monde ne s’accorde pas. A Thoiry, si nous devons euthanasier un animal, nous le faisons à la naissance, avant qu’aucune relation affective ne se noue avec lui. Mais si on s’en tient à une logique purement biologique, le raisonnement du zoo de Copenhague est valable. Pour ses responsables, l’attitude la plus éthique consiste à préserver le bien-être animal coûte que coûte.

Cela veut dire qu’on laisse la mère élever son petit, parce que cela contribue à sa qualité de vie. Cela veut dire aussi que le petit, jusqu’à sa mort, a été heureux avec sa mère… Par ailleurs, l’abattage est une méthode qui, si elle est correctement appliquée (et on parle ici de professionnels qui ne ratent pas leur coup), ne fait pas souffrir l’animal. Marius était en train de manger, il ne savait pas qu’il allait mourir, il n’a pas eu peur… Tout cela a un sens, c’est une logique tout à fait défendable. Mais une logique qu’on ne peut pas accepter en France, pour des raisons essentiellement affectives et irrationnelles.

Ce qui a surtout choqué dans le cas du girafon Marius, c’est la mise en scène de sa mort : la dissection devant des enfants, le dépecage devant les caméras pour nourrir les fauves…

Avant toute chose, il faut préciser – car cela n’apparaissait pas clairement dans les médias – que l’abattage n’a pas eu lieu en public. La dissection non plus : elle s’est faite dans les coulisses, et y étaient invités ceux qui voulaient y assister – enfants compris –, comme c’est l’usage depuis plus de vingt ans au zoo de Copenhague. Les Danois sont des scientifiques de nature, et pour eux, c’est un cours de sciences naturelles !

Enfin, les morceaux du girafon dépecé ont été donnés à manger aux lions et aux tigres, en effet : à l’heure où l’on parle de sécurité alimentaire, mettre à l’équarrissage 500 ou 600 kg de viande saine, ce serait juste incompréhensible ! C’était une mesure tout à fait écologique que de donner cette viande à d’autres animaux du zoo. Tout cela nous a choqué, c’est vrai. En France, ce qui s’est produit à Copenhague avec Marius ne serait accepté ni par l’opinion publique, ni par les vétérinaires, ni par les soigneurs. Mais le Danemark est le pays le plus rural d’Europe. C’est une autre mentalité, une autre approche de la nature. D’ailleurs, au Danemark, la pétition lancée pour protester contre l’euthanasie de Marius a récolté en tout et pour tout 3000 signatures.

Source : Le monde

La directrice de Thoiry : « Un zoo n'est pas la SPA »

 Principales maladies du chien

INTRODUCTION

Les maladies du chien sont fort nombreuses et il ne nous est pas possible de développer sur ce site un ouvrage complet de pathologie canine. Nous nous sommes attachés à fournir sur les principales maladies du chien des renseignements pratiques et faciles à comprendre.

Ces renseignements ne sauraient remplacer les conseils d’un vétérinaire praticien qui reste le mieux placé lors d’une consultation (examen de l’animal, examen complémentaire éventuellement avec par exemple une prise de sang ou une radio etc…) pour poser un diagnostic (la cause de la maladie), établir un traitement et au besoin définir un pronostic (c’est à dire évaluer les chances de succès du traitement et de survie de l’animal).

Vous trouverez ci-après des informations sur les maladies pour lesquelles il existe un vaccin. Quoi de plus triste et rageant que de perdre son animal préféré par négligence ? Bon nombre de ces maladies sont mortelles, ou fortement invalidante voire transmissible à l’homme (rage, leptospirose, maladie de Lyme…)

LES MALADIES POUR LESQUELLES UN VACCIN EST DISPONIBLE

La maladie de Carré

maladie contagieuse de chien à chien due à in virus , d’évolution souvent mortelle. Ce virus est peu résistant dans le milieu extérieur ; la contamination se fait souvent par contact (urine, salive etc…). Le virus pénètre par voie nasale (nez) ou oculaire (oeil).

incubation : 3 à 7 jours ; évolue en quelques semaines vers la guérison avec séquelles (tremblements musculaires, épilepsie, émail des dents détruit, pneumonie), sans séquelles ou vers la mort.

symptômes : très variés et variable dans leur intensité : fièvre, yeux rouges qui coulent, nez idem, toux, vomissement, diarrhée, troubles nerveux.

traitement : aucun vraiment efficace. Vitamines, couverture antibiotique pour éviter les complications.

Important : la vaccination parfois dès 6 semaines mais le plus souvent autour de 7- 8 semaines d’âge. Rappel 1 mois après. Le dernier rappel doit toujours être fait après 3 mois. Rappel tous les ans ou tous les 2 ans suivant les régions sachant toutefois qu’il est préférable de vacciner tous les ans. Attention: il faut continuer à vacciner les chiens âgés.

Parvovirose ou gastro-entérite hémorragique

maladie très contagieuse surtout dangereuse chez le chiot due à un virus très résistant dans le milieu extérieur et qui se caractérise par l’apparition de vomissements et de diarrhée souvent hémorragique.

incubation : 3 à 4 jours ; mort en 1 à 5 jours ; guérison en 5 à 7 jours dans les autres cas avec des soins adaptés : nécessité absolue de consulter un vétérinaire praticien pour une prise en charge adéquate.

symptômes:  apparition brutale et chiot complètement apathique, vomissements, diarrhée d’odeur forte avec du sang, évolution très rapide, guérison rapide quand le cap fatidique est franchi.

traitement : aucun d’efficace à 100% si ce n’est peut être aujourd’hui une amélioration du pronostic avec les interférons (molécule anti virales ) qui malheureusement coûtent très cher. Antibiotique de couverture, perfusion, stopper les vomissements. Les transfusions peuvent aussi améliorer considérablement le pronostic en apportant nutriment et anticorps.

Important : la vaccination reste la seule technique valable pour éviter cette maladie très contagieuse. A partir de 5/6 semaines avec un vaccin spécial ou vers 7 à 8 semaines dans la plupart des cas. Rappel 1 mois après et éventuellement dernier rappel après l’âge de 3 mois. L’idéal est de toujours faire le dernier rappel largement après 3 mois d’âge. Puis tous les ans.

Hépatite de Rubarth

maladie contagieuse, due à un virus résistant dans le milieu extérieur, très fréquente mais passe souvent inaperçu.

incubation: 3 à 6 jours ; symptômes : fièvre, vomissement, diarrhée, atteinte de l’oeil, ganglions au niveau de la gorge… parfois mortelle surtout chez le chiot.

traitement : aucun de vraiment efficace.

Important : la vaccination reste la méthode de choix. Souvent couplée à la maladie de Carré donc même protocole.

Toux de chenil

maladie contagieuse souvent initiée par un virus puis compliquée d’une surinfection des voies aériennes supérieures par des bactéries le plus souvent des bordetelles. Cette affection se retrouve souvent dans les lieux où sont  rassemblés plusieurs chiens ou dans des locaux où la ventilation est défectueuse.

incubation : variable ; symptômes : fièvre, trachéïte, bronchite, voire pneumonie. Ecoulement plus ou moins purulent au niveau du nez, toux parfois très importante.

traitement : sur le ou les virus initiateur, aucun. Sur les germes de surinfection, traitement antibiotique à visée respiratoire. Il est également possible d’administrer les antibiotiques et autres produits par inhalation à l’aide d’un diffuseur spécial : l’animal est placé dans une cage, l’inhalateur à l’extérieur de la cage et le tout recouvert d’une épaisse couverture. Il est classique d’effectuer des séances d’une heure par jour sur une durée variable en fonction de l’évolution des symptômes.

La guérison peut prendre plusieurs semaines et l’animal rester fragile pendant de nombreuses années.

Important : il existe un vaccin spécial toux de chenil réalisé vers 7 semaines d’âge dans les milieux à risque : rappel 1 mois après puis tous les ans.  En cas d’apparition de symptômes évoquant la toux de chenil nous vous conseillons de consulter rapidement un vétérinaire praticien afin d’éviter une pneumonie sévère en l’absence de traitement.

Piroplasmose

maladie parasitaire due à un parasite qui s’appelle le piroplasme. Ressemble beaucoup au paludisme chez l’homme.

Le piroplasme est transmis au chien par la morsure d’une tique. L’incubation de cette maladie est de quelques jours. Le piroplasme se multiplie dans les globules rouges et les fait éclater.

Dans sa forme classique le chien est brutalement abattu, fiévreux, et présente souvent des urines colorées brun, rouille voire rouge sang. Le décès intervient dans les jours qui suivent le plus souvent par blocage des reins ou destruction massive des globules rouges.
Il existe de nombreuses formes atypiques qui rendent le diagnostic difficile.

traitement : imidocard  4mg/kg de poids vif. Nécessité absolue de consulter un vétérinaire praticien qui évaluera les dégâts (reins surtout) et adaptera le traitement en conséquence. Une transfusion pourra être nécessaire.  Une piroplasmose traitée précocement guérit en général correctement sans séquelles notables.

Il existe un vaccin  contre cette redoutable maladie : première injection vers 5-6 mois d’âge, rappel un mois après puis tous les ans. La vaccination si elle hautement recommandée dans les régions à risque n’est pas une garantie absolue. Il est donc nécessaire dans les zones à risques de continuer à protéger le chien en le traitant systématiquement et régulièrement avec des produits anti-tiques. Votre vétérinaire sera à même de vous conseiller pour choisir, dans votre contexte, les meilleures options.

Maladie de Lyme

maladie contagieuse, transmissible à l’homme, due à une bactérie. Bien que la transmission directe de chien à chien soit possible elle est le plus souvent transmise via une morsure de tique.

incubation : parfois plusieurs mois. symptômes : fièvre, fatigue, perte d’appétit, articulations parfois chaudes et gonflées.

traitement : antibiotique type doxycycline pendant 20 jours.

Il existe en France désormais un vaccin. Ne pas oublier toutefois de limiter les tiques : traitement systématique des chiens.

La rage

gravissime maladie virale transmissible à l’homme par morsure, griffure ou léchage d’une plaie.

incubation très variable. le plus souvent forme nerveuse: modification du comportement, paralysie …. mort en une semaine le plus souvent après le début d’apparition des symptômes nerveux.

Les cas de rage en France sont des cas importés, les tout derniers en provenance du Maroc. N’importez pas illégalement des animaux des pays étrangers, faites vacciner et identifier vos animaux avant de partir dans un pays à risque : renseignez vous auprès de votre vétérinaire traitant. La rage en France reste une maladie, heureusement rare mais toujours mortelle, une fois les symptômes déclarés !!!

Vaccination : pratiquée en une seule fois après l’âge de trois mois, rappel tous les ans impératif. Cette vaccination est fortement conseillée sur l’ensemble du territoire français. La vaccination n’est administrativement valable que si le chien est correctement identifié (identification des chiens obligatoire depuis 1999, donc tout chien né après cette date doit être de tout manière identifié)

Leptospirose

grave maladie due à la multiplication dans l’organisme de leptospires, transmissibles à l’homme, contamination par l’eau  ou les morsures de rongeurs.

incubation : quelques jours ; symptômes : atteinte du coeur, des reins, du cerveau parfois de l’oeil, en fin d’évolution apparition d’une couleur jaune orangée de l’oeil, de la bouche et de la peau. Mort plus ou moins rapide.

traitement : difficile ; pénicilline G 50000 UI/kg de poids vif 3 fois par jour pendant 10 jours. Pronostic toujours réservé.

Vaccination : fortement conseillée. 2 injections à un mois d’intervalle à partir de 8 semaines d’âge puis rappel tous les 6 mois pour une protection efficace et les chiens à risques (chasseurs…). Même si en pratique beaucoup ne font que les rappels annuels….

AUTRES MALADIES OU AFFECTIONS FREQUENTES

Allergie à la piqure de puces

affection très fréquente qui se traduit par une réaction allergique à la piqure des puces.

En pratique sur les animaux sensibilisés quelques puces suffisent pour relancer le phénomène : démangeaison importante surtout sur la base du dos et le cou, chute des poils par plaques voire apparitions de plaies de surinfection. L’évolution est rapide. Il est important dans ces conditions de se débarrasser des puces aussi rapidement que possible. Et de traiter l’infection si elle existe déjà.

Vomissements et /ou diarrhée

affection très fréquente. Il faut distinguer les vomissements et/ou diarrhée où l’animal est abattu qui nécessite une consultation vétérinaire des mêmes symptômes sur un animal visiblement en pleine forme.

Dans ce second cas, d’abord mettre l’animal à jeun pendant 24 heures, le vermifuger avec un produit réputé efficace et sûr, si cela n’a pas été fait depuis longtemps et attendre 1 ou 2 jours. Bien entendu si l’animal se met à ne pas aller bien consulter votre vétérinaire. Attention chez le chiot à l’évolution parfois rapide de ce genre de problèmes : il est plus prudent dans ce cas de consulter surtout si votre chiot n’est pas correctement vacciné.

Maladies transmises par les tiques

autre maladie : l’ehrlichiose. maladie infectieuse transmise par les tiques se traduit essentiellement par une perte d’appétit avec amaigrissement, fièvre, saignement de nez, voire sang dans les urines.

traitement : doxycycline pendant 1 mois.

Insuffisance rénale (urémie)

affection très fréquente surtout sur les chiens âgés et qui entraîne souvent le décès par blocage des reins. L’urémie qui mesure le taux d’urée dans le sang, normalement éliminée par les reins s’accumule dans l’organisme. Cette augmentation signe le moindre fonctionnement des reins et nécessite quand la situation n’est pas trop désespérée de mettre le chien sous perfusion, d’adapter l’alimentation et de donner des traitements qui visent à faciliter le travail des reins. Cette thérapeutique fonctionne d’autant mieux qu’elle est mis en oeuvre précocement, n’attendez pas pour réagir .

Insuffisance cardiaque

affection très fréquente sur un chien qui prend de l’âge et qui se traduit par un mauvais fonctionnement du coeur : chien qui tousse la nuit, essoufflé à l’effort, qui digère mal ou qui présente le bout des pattes gonflées.  Nécessité d’un bilan cardiaque complet par votre vétérinaire indispensable.

Cystite

affection très fréquente surtout chez la chienne. L’animal urine très souvent en petite quantité avec parfois du sang dans les urines.

Le traitement dépend de l’origine de la cystite et fait le plus souvent appel à des traitements antibiotiques qui doivent être distribués au moins 10 jours. Une cystite récidivante nécessite de rechercher la cause (tumeurs, malformations, calculs urinaires, vaginite, infection de l’utérus, etc…)

 

Dr Philippe Bonarelli – Source : www.animols.com

Pour la croissance de votre chien, il est important de bien nourrir celui-ci avec les aliments qui lui conviennent. Face à la pluralité d’aliments disponibles sur le marché et de leurs spécificités en termes d’apports nutritionnels, il urge de connaitre ceux qui iraient le mieux à votre chien. Lisez cet article pour le savoir.

Opter pour la pâtée pour chien

La majorité des chiens mangent des nourritures humides et cela, peu importe la texture, l’odeur ou encore le goût. Malgré ces trois raisons, votre chien raffolera à coup pour cette alimentation canine. Le contenu en eau des boîtes pour chien est plus élevé et la quantité de glucides est inférieure aux croquettes. Les pâtées pour chiens renferment des caractéristiques qui sont très bénéfiques pour la santé de votre animal. En effet, ces aliments comportent 70 à 80 % d’eau, ce qui est excellent pour la santé de votre chien. Cette quantité d’eau permet de limiter les risques de pathologie du bas de l’appareil urinaire comme les insuffisances rénales chroniques, les cristaux ou les calculs.

De plus, la pâtée pour chien préserve les reins et le foie facilite la digestion tout en hydratant correctement votre animal. C’est un aliment très digeste pour l’intestin de votre chien. Alors, il convient parfaitement aux chiens qui souffrent de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, pancréatite ou d’inflammations diverses du système digestif.

Donner des croquettes à votre chien

Voilà encore un autre aliment que vous pouvez donner à votre chien. En général, les croquettes pour chien sont moins chères que les aliments en boîte ayant la même qualité. Alors si vous n’avez pas un grand budget, le mieux est d’opter pour les croquettes afin de garantir à votre chien une bonne alimentation et de bonne qualité. Si vous souhaitez prendre une nourriture plus pratique et plus simple dans le stockage ; le mieux est d’opter pour les croquettes. Contrairement aux aliments pour chien qui sont en boîte, les croquettes elles n’ont pas besoin de place dans le frigo pour se conserver.

De plus, avec ce type de nourriture pour chien il n’est pas nécessaire de faire un grand ménage après le passage de votre chien dans la gamelle. Les croquettes font partie des aliments pour chien spécialement conçus pour nettoyer les dents de votre animal et de promouvoir la santé bucco-dentaire.

Les croquettes ou la pâtée pour chien : lequel choisir ?

Certaines personnes décident de donner exclusivement des croquettes ou de la pâtée pour chien. Mais cela n’est pas la meilleure option, car les vétérinaires recommandent de diversifier les aliments du chien et surtout de le faire en fonction de ses besoins. Par exemple, il est recommandé de donner principalement des croquettes à votre chien et de lui donner 1 à 2 fois par semaine de la pâtée. L’autre option est de donner uniquement de la pâtée et de mettre dessus un peu de croquettes.

Cependant, il faudra faire attention aux calories lorsque vous faites le mélange des aliments du chien afin d’éviter d’autres problèmes. De plus, pour toute sécurité, vous pouvez vous rapprocher d’un vétérinaire pour avoir un régime adapté pour votre chien afin de lui garantir une alimentation saine et équilibrée.

Lorsqu’il s’agit de boire, la plupart des chiens ne sont pas très difficiles. Une cuvette d’eau visqueuse, une flaque d’eau boueuse – même une cuvette de toilettes ouverte fera l’affaire.

Mais les chats, en revanche, sont beaucoup plus exigeants. Certains ne boiront dans leur bol d’eau si que s’ils se trouvent à proximité de leur bol de nourriture. D’autres préfèrent une fontaine à eau ou même l’évier de la cuisine. Certains chatons difficiles ne boivent pas dans des récipients en plastique ou en métal. Leurs préférences s’inspirent de leurs ancêtres et de leur instinct de survie.

Les préférences et contraintes des chats pour s’abreuver

Voici un aperçu des préférences des chats en matière de boissons et ce que vous pouvez faire pour vous assurer que votre chaton a assez à boire.

Les chats aiment l’eau courante

Vous mettez un joli bol d’eau fraîche devant votre chat et il reste là, impassible. Mais lorsque vous ouvrez le robinet votre chaton se laisse tenter. Il y a plusieurs raisons pour que votre chat ne touche pas à l’eau stagnante. Instinctivement, votre chat se méfie de l’eau stagnante, la considérant comme peu sûre, comme l’explique le docteur vétérinaire Deb Greco à VetStreet. Leur ADN sauvage lui indique que l’eau plate peut être contaminée.

Aussi, selon M. Greco, « Il est difficile pour les chats d’avoir de l’eau, car ils ne peuvent pas vraiment voir l’eau stagnante, et ils peuvent se sentir vulnérables assis à un bol, surtout s’il est dans un coin, car lorsque son dos est tourné aux autres chats, ils pourraient lui sauter dessus ».

L’eau qui coule du robinet, ou l’eau qui tourbillonne d’une fontaine à eau chat, a probablement meilleur goût aussi parce qu’elle est plus fraîche et plus oxygénée. De plus, le mouvement rend l’eau plus attrayante.

L’emplacement de l’eau et du bol de nourriture est important

Certains chats ne touchent pas l’eau si elle est trop proche de leur bol de nourriture. La théorie est que dans la nature, les chats gardent leur nourriture loin des sources d’eau afin d’éviter toute contamination bactérienne ou autre. En gardant leur nourriture et leur eau à proximité, les chats risquent de voir des morceaux de nourriture tomber dans leur eau lorsqu’ils mangent. Les chats ont également un odorat très développé et beaucoup n’aiment pas sentir leur nourriture lorsqu’ils boivent.

La taille et la forme des bols sont importantes

Les chats ont des moustaches très sensibles. Si un bol ou la fontaine est trop étroite, votre chaton peut être amené à tordre ses moustaches pour boire, ce qui entraîne un état appelé « fatigue des moustaches ».

Les chats n’aiment pas l’eau tiède ou sale

Les chats sont très sensibles au goût, affirme Pam Johnson-Bennett, experte en comportement félin. Veillez à ce que votre chat ait toujours accès à de l’eau fraîche, suggère-t-elle. Pour se faire, la solution la plus adéquat serait de se procurer une fontaine à eau chat

Comment bien choisir sa fontaine à eau pour chat

 

Un matériau de qualité

Privilégiez la céramique ou l’acier inoxydable comme matériau pour la fontaine. Contrairement au plastique qui peut être source d’allergie et surtout de prolifération de bactérie. Choisissez une fontaine à eau pour chat dotée d’une céramique de qualité mise aux normes d’hygiène européennes.

De multiples accès à de l’eau fraîche et courante

Trouvez une fontaine qui puisse offrir à votre (ou vos) chat(s) de multiples accès à de l’eau fraîche et courante, privilégiez une fontaine aux sorties d’eau variées (jet d’eau, cascades…) Aussi faites le choix d’une fontaine adapté à sa taille, si vous avez plusieurs chats, nous vous recommandons optez pour une fontaine dotée de tours de différentes tailles.

Climat sain et apaisant

Elle ne doit pas être uniquement pratique, elle doit aussi être élégante et apaiser le climat de votre maison, elle devrait aussi pouvoir se fondre dans votre demeure et s’adapter au décor pour qu’elle plaise autant à vos chats qu’à vous !

Le silence de la pompe

Notez que la fontaine doit être au maximum silencieux pour éviter de faire peur au chat, privilégiez une fontaine dotée d’une pompe à eau émettant un doux bruit de clapotement d’eau

Pour encourager votre chat s’abreuver davantage et prévenir ses fonctions rénales, nous vous conseillons de faire un tour sur le site Miaustore, une start-up spécialisée dans la production de fontaine à eau en céramique pour chat.

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