Un site pour géolocaliser les animaux perdus, malades, à adopter
Le 09/08/2013
Lancer un appel pour retrouver son chien, adopter un chat dans son quartier, savoir où sévit une épidémie dangereuse pour son petit compagnon…
Un nouveau site internet lancé à Toulouse permet pour la première fois de géolocaliser toutes les annonces concernant les animaux de compagnie en France
Lancer un appel pour retrouver son chien, adopter un chat dans son quartier, savoir où sévit une épidémie dangereuse pour son petit compagnon… Un nouveau site internet lancé à Toulouse permet pour la première fois de géolocaliser toutes les annonces concernant les animaux de compagnie en France.
Ce site – http://animalerte.org/ – permet aux particuliers, vétérinaires, associations intéressés par la condition animale en général ou un animal en particulier de transmettre une information, qui est immédiatement localisée concrètement sur une carte de France.
« De nombreux sites sur la condition animale existent en France, mais c’est le premier où l’on peut localiser l’événement », a déclaré à l’AFP son concepteur, le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet.
La personne qui souhaite mettre une « alerte » choisit parmi les rubriques – perdu, adoption, trouvé, maladies… – celle qui le concerne, et place son annonce qui s’inscrit sur la carte là où elle se trouve. D’autres internautes peuvent alors entrer en contact avec elle.
Parmi les rubriques figurent aussi les « coups de coeur » (bonnes adresses, promotions…) et les « coups de gueule » (mauvaises adresses, arnaques…).
« Le but est qu’à terme, de plus en plus de gens, d’associations, de professionnels, connaissent le site et qu’il serve de relais pour tous ceux qui travaillent à la protection de l’animal », précise Jean-Yves Gauchet.
Outre la situation des animaux de compagnie perdus ou adoptés, il serait ainsi possible de savoir si une épidémie dangereuse pour tel ou tel animal de compagnie se répand, ou si une pollution de rivière met en danger les animaux sauvages dans une région donnée.
Le site, mis en ligne il y a moins de deux mois, reçoit déjà une moyenne de 200 visites par jour, selon son concepteur.
Source : AFP