Moins d’animaux ont été utilisés en vivisection

Moins d’animaux ont été utilisés en vivisection

Le 26/06/2014

Le nombre d’animaux utilisés à des fins d’expérimentations continue de baisser. Ce sont avant tout des rongeurs qui sont utilisés dans ce cadre.

Le nombre d’animaux utilisés pour la vivisection a reculé de 2,7% l’an dernier, à 590’245. Les quatre cinquièmes étaient des rongeurs, tels que des souris, des rats, des hamsters ou des cochons d’Inde.

Des oiseaux, notamment de la volaille, ont été utilisés dans 10,9% des cas. Les autres animaux concernés étaient des poissons (3,1 %), différentes espèces d’animaux de compagnie et d’animaux de rente, des lapins, des amphibiens, des primates et d’autres mammifères.

Dans la moitié des cas (320’389), l’expérience est menée dans les hautes écoles et les hôpitaux. Ce secteur affiche une hausse de 8%. Augmentation aussi du côté de la recherche fondamentale. En revanche le nombre d’animaux utilisés dans la recherche industrielle a baissé de 15,2 %. Aucun n’a servi à tester des cosmétiques ou des produits du tabac.

Sans souffrance dans 75% des cas

Si le nombre des animaux d’expérimentation baisse, celui des nouvelles autorisations a crû de 29%, à 1213. Dans 76,9% des cas, l’animal n’a ni souffert, ni eu peur, ni vu son état général perturbé. Il s’agit par exemple d’expériences liées à l’alimentation ou à la détention.

Les cas de contrainte moyenne représentent 21,2%. Mais pour 1,9% des animaux testés, l’expérimentation a provoqué des douleurs intenses, des maux persistants, une grande anxiété ou un trouble important et persistant de l’état général.

Surtout des souris

En 2013, 946’657 animaux sont nés et 313’988 animaux ont été importés dans les 142 animaleries expérimentales autorisées en Suisse. Le gros du lot (88%) étaient des souris. C’est aussi l’espèce la plus abattue faute d’avoir pu être utilisée à cause du sexe de l’individu ou de son génotype.

Les chiens, les chats et les primates sont peu nombreux à être élevés en Suisse. En 2013, 491 chiens ont été enregistrés dans des élevages, 98 % d’entre eux ayant été importés.

Pour pouvoir effectuer des tests sur des animaux en Suisse, les chercheurs doivent déposer une demande et prouver que les avantages que la société tirera de ces expériences sont plus importants que les souffrances causées. Ils doivent en outre établir qu’il n’existe pas de méthode alternative.

Les requêtes sont évaluées par une commission cantonale composée de spécialistes et de représentants d’organisations de protection des animaux. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires peut faire recours contre les autorisations cantonales.

Source : ATS

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