Les traitements du chat

Les traitements du chat

Les traitements du chat

On trouve certains de ces  produits en grande surface, chez les pharmaciens et chez les vétérinaires. Vous aurez chez les deux derniers les conseils qui vont avec et chez le dernier une large expérience pratique de leurs utilisations. Les produits les plus efficaces sont généralement vendus par les vétérinaires bien qu’ils ne détiennent pas ce monopole… Quant aux prix, ils ne sont en général pas vendus plus chers chez les vétérinaires que dans d’autres circuits de distribution : comparez et faites-vous une idée juste !

Sachez, par ailleurs, qu’il n’est pas obligatoire de payer une consultation pour avoir un avis sur tel ou tel produit, 100 % des structures vétérinaires délivrent au comptoir les produits utilisables et efficace (quand cela est autorisé bien évidemment, ne demandez pas des antibiotiques au comptoir, votre vétérinaire n’a pas le droit de vous les délivrer sans connaître l’animal et/ou sans avoir vérifié au cours d’une consultation leur utilité, de même qu’un pharmacien ne peut le faire sans une ordonnance en bonne et due forme délivrée par un vétérinaire).

Les vermifuges

Ils sont nombreux. Consultez la partie conseils santé chiens : traitement où on retrouve les indications pour les chats. Assurez-vous que votre produit est bien destiné aux chats. Attention tous les vermifuges ne sont pas équivalents en terme d’efficacité, de « spectre », certains n’éliminent que les vers plats, d’autres les vers ronds…

Les traitements anti puces et anti tiques

Ils sont nombreux également. On se contentera d’indiquer ceux qui présentent un minimum de toxicité et une bonne efficacité.

Le fipronil : en spray ou en pipettes, une fois par mois.

L’imidaclopride : en pipette, on dépose sur la peau en écartant les poils, le produit entre les épaules du chat. Une pipette par mois et par chat. Moins radical que le fipronil en spray il suffit souvent à limiter les infestations.

Le lufénuron : administré au cours d’un repas, une fois par mois, ou par injection tous les 6 mois, il empêche les puces de se reproduire. Actif après 1 mois d’utilisation il nécessite d’être administré en continu et sur tous les chiens et chats de la maison.

Certains de ces produits peuvent être utilisés ensemble. Le seul à agir sur les tiques reste le fipronil en spray. Heureusement les tiques ne sont pas fréquentes sur les chats (sauf au niveau des oreilles). Les colliers anti puces et anti tiques sont intéressants dans les régions peu favorables aux puces et aux tiques, en gros toutes les régions froides. Mais ils suffisent rarement dans les autres régions. Attention les puces transmettent indirectement le ténia au chat. Pensez à revermifuger votre matou après un bon traitement anti puces et à le refaire un mois après.

Administrer un comprimé… c’est facile

Il faut placer le comprimé au fond de la gueule et le pousser avec l’index au fond de la gorge, en comprimant très légèrement la commissure des lèvres de façon à empêcher l’animal de refermer la gueule sur vos doigts… Brrrr ! Si votre chat est un rebelle, n’insistez pas et tentez d’écraser les produits dans la nourriture, du thon par exemple… Certains chats sont définitivement rebelles ! Contactez votre vétérinaire pour savoir s’il existe des produits équivalents disponibles par injection ou sous forme liquide (ce n’est pas toujours le cas).

Un conseil : ne pas le tenir trop « serré », ce qui le stresse et enclenche systématiquement des réactions de défense. Douceur et fermeté suffisent amplement.

Les anti inflammatoires

Il s’agit juste de préciser ici que le paracétamol est toxique chez le chat : à éviter absolument ! Les corticoïdes doivent être médicalement justifiés. Attention aux boîtes contenant ce genre de substances « anti gratouille ». Les effets secondaires peuvent être gênant.

Les antibiotiques

On distingue différentes familles qui n’agissent pas toutes sur les mêmes germes. On rappelle que les virus sont insensibles aux antibiotiques. La prescription médicale est obligatoire et par là même la consultation aussi. Il s’agit de savoir si un tel traitement se justifie et d’éviter des usages non conformes qui pourraient plus tard poser un grave problème de santé publique avec l’émergence de souches multi résistantes chez l’homme.

 

Dr Philippe Bonarelli – Source : www.animols.com

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