Intoxication chez le chien ou le chat : réagir en urgence
Le 28/09/2013
Une intoxication peut survenir après l’ingestion de certains aliments comme les friandises, le chocolat ou les oignons.
Véritable urgence vétérinaire prise en charge par l’assurance santé animale, l’intoxication impose de consulter sans attendre. Elle nécessite souvent une hospitalisation puis un suivi de l’animal.
Intoxication: le danger est partout
Que ce soit dans la maison, avec les produits ménagers ou chimiques, dans le garage (antigel pour voiture, allume barbecue, produits de traitements des jardins que l’on entrepose souvent à cet endroit), les risques d’intoxication sont nombreux.
À l’extérieur, la prudence est également de mise, que ce soit dans le jardin ou bien lors de promenades: produits de traitement là encore ou bien certaines plantes.
Une surveillance qu’il est plus facile à appliquer avec le chien en restant à ses côtés qu’avec le chat qui est libre de ses allers et venues.
Un médicament, qu’il soit vétérinaire ou humain (paracétamol, aspirine, ibuprofène), peut aussi comporter des risques pour la santé de l’animal. D’où l’importance de ne jamais avoir recours à l’automédication sans avis vétérinaire.
L’intoxication peut par ailleurs survenir après l’ingestion d’un aliment «chapardé» par le chien ou le chat (accès à la poubelle, voire à certains placards que les animaux ouvrent sans difficulté!…).
Sans oublier ceux distribués en pensant faire plaisir à son compagnon: friandises non adaptées ou restes de tables avec un aliment contenant une substance déconseillée pour les animaux domestiques (chocolat, oignons, raisin…).
Des symptômes très variés
Il existe aussi, même si cela est plus rare, des cas d’intoxication dus à des malfaçons dans l’élaboration d’un aliment pour animaux. Comme cela est le cas actuellement en France avec des croquettes fabriquées en Espagne et qui ont été retirées du marché.
Les symptômes d’une intoxication sont variés. Parfois, ils peuvent mettre plusieurs jours à se manifester.
Divers troubles peuvent être observés, qui sont fonction du toxique ingéré, sa quantité mais aussi du poids de l’animal: vomissements, salivation, diarrhée, arythmie, détresse respiratoire, convulsions…
Ne pas faire vomir ni donner de lait
Si l’on n’a pas pris l’animal sur le fait, il ne faut surtout pas chercher à le faire vomir. Ni lui donner de lait, comme on l’entend parfois dire. Cela risque d’aggraver son cas.
Un appel à la clinique vétérinaire permettra de prévenir de l’arrivée, voire d’obtenir des conseils pour les premiers soins. Car le chien ou le chat souffrant d’une intoxication doit être conduit au plus vite en consultation.
Tous les frais (consultation, analyses, traitements, hospitalisation…) seront pris en charge et remboursés à hauteur de la formule choisie par l’assurance santé animale. Et ce quel que soit la clinique consultée (vétérinaire habituel, service d’urgence, en France ou à l’étranger).
Si l’on connaît la cause, il est recommandé d’emporter, par exemple, un morceau de la plante ou bien encore l’emballage ou étiquette lorsqu’il s’agit d’un produit.
Cela aidera le vétérinaire à poser plus rapidement son diagnostic et mettre en place le traitement adéquat.
Plus vite l’animal sera pris en charge, plus vite l’intoxication pourra être traitée, en évitant au maximum les complications ou séquelles qui peuvent survenir par la suite.
Si un suivi à vie est nécessaire (certaines intoxications peuvent être responsables de problèmes rénaux), là aussi la mutuelle pour animaux prendra le relai à hauteur du plafond annuel de la formule d’assurance.
Source : Le Figaro