Leur animal de compagnie était un caïman à lunettes
Le 03/10/2013
L’animal, espèce protégée et dangereuse, vivait dans une famille de Canet-en-Roussilln, dans les Pyrénées-Orientales, avec deux enfants. Il a été saisi par les gendarmes et les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage mercredi après-midi.
Ils ont dû agir avec une extrême précaution. Les gendarmes et les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont saisi, mercredi après-midi, un caïman à lunettes qui vivait au sein d’une famille de Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales , avec deux enfants. L’animal, espèce protégée et dangereuse, évoluait dans des conditions bien éloignées de ses besoins, entre milieux aquatique et terrestre, selon Luc Veyres, chef de brigade de l’ONCFS.
Agé de peut-être deux ans, le caïman d’environ 1,2 mètre et d’une dizaine de kilos était conservé dans l’eau dans un aquarium à peine plus grand que lui. S’il n’est pas le plus agressif des alligatoridés, le caïman à lunettes, qui tient son nom de la crête osseuse reliant ses paupières saillantes, il est extrêmement vif. Et le démontre quand il se sent menacé. Avec ses dents, il peut alors causer de profondes blessures.
Le chef de famille devrait être convoqué par la justice
« A la différence d’autres NAC (les nouveaux animaux de compagnie très en vogue), les crocodiliens n’ont aucune réponse à l’affect », a expliqué Luc Veyres qui ne s’est pas prononcé sur la manière dont l’animal, originaire d’Amérique du Sud, s’était retrouvé dans ce foyer. Il a simplement dit que sa provenance ne pouvait « être qu’illégale », notant la relative proximité du grand port de Barcelone.
Trahi par un renseignement parvenu aux gendarmes, le chef de famille devrait faire l’objet d’une convocation judiciaire. Quant au caïman, la question de l’euthanasie ne s’est pas posée. Il finira de couler des jours heureux dans une structure adaptée à sa conservation.
Ils ont dû agir avec une extrême précaution. Les gendarmes et les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont saisi, mercredi après-midi un caïman à lunettes qui vivait au sein d’une famille de Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales, avec deux enfants. L’animal, espèce protégée et dangereuse, vivait dans des conditions bien éloignées de ses besoins, entre milieux aquatique et terrestre, selon Luc Veyres, chef de brigade de l’ONCFS.
Agé de peut-être deux ans, le caïman d’environ 1,2 mètre et d’une dizaine de kilos était conservé dans l’eau dans un aquarium à peine plus grand que lui. S’il n’est pas le plus agressif des alligatoridés, le caïman à lunettes, qui tient son nom de la crête osseuse reliant ses paupières saillantes, il est extrêmement vif. Et le démontre quand il se sent menacé. Avec ses dents, il peut alors causer de profondes blessures.
Le chef de famille devrait être convoqué par la justice
« A la différence d’autres NAC (les nouveaux animaux de compagnie très en vogue), les crocodiliens n’ont aucune réponse à l’affect », a expliqué Luc Veyres qui ne s’est pas prononcé sur la manière dont l’animal, originaire d’Amérique du Sud, s’était retrouvé dans ce foyer. Il a simplement dit que sa provenance ne pouvait « être qu’illégale », notant la relative proximité du grand port de Barcelone.
Trahi par un renseignement parvenu aux gendarmes, le chef de famille devrait faire l’objet d’une convocation judiciaire. Quant au caïman, la question de l’euthanasie ne s’est pas posée. Il finira de couler des jours heureux dans une structure adaptée à sa conservation.
Source : TF1