A propos de la mort des dauphins de Suisse…

A propos de la mort des dauphins de Suisse…

Le 08/12/2012

Roby Gasser, le propriétaire du parc Conny-Land (Suisse) est convaincu que le décès des deux dauphins, en novembre 2011, n’était pas un accident.

Il accuse deux anciens soigneurs d’avoir sacrifié ces animaux dans le but de fermer son delphinarium. Selon lui, ces ex-employés travaillent pour des associations allemandes de protection d’animaux.

D’après Roby Gasser, les soigneurs auraient visé les individus masculins parce que la nouvelle loi suisse sur la protection des animaux n’autorise plus à importer les dauphins. Il ajoute que les subordonnés étaient les seuls à savoir quel spécimen mangeait quelle nourriture.

Les femelles ne pourront donc plus avoir de petits.

D’après les analyses, le sang des cétacés morts contenait un dérivé d’opium. Un produit qui n’est pas utilisé par les vétérinaires du parc.

En réponse aux accusations, Franck Sanchez, l’un des deux anciens soigneurs, raconte :

« Je qu’il est ridicule que Roby Gasser affirme que nous pourrions être les seuls capable de faire une telle atrocité juste pour gagner notre cause. Tout d’abord, nous n’avons pas mis les pieds en Suisse depuis 2009. De plus, tout ex-employé aurait la connaissance dont Mr Gasser parle, et pas seulement ceux partis en 2009. N’importe qui peut mettre du poison dans un poisson et le donner aux dauphins, il n’est pas nécessaire d’avoir travaillé avec les dauphins pour faire cela. Je pense qu’un ex-employé du parc aurait beaucoup plus de peine à se frayer tranquillement un chemin vers la cuisine à poisson jusqu’au bassin sans être vu. »

Il ajoute : « La direction de Conny-Land est tellement désespérée depuis la nouvelle loi, qu’ils essayent maintenant de nous blâmer pour essayer de prouver qu’ils n’y sont pour rien dans la mort de leurs animaux. Ils n’envisagent même pas la possibilité que l’un de leurs propres soigneurs aurait pu faire une erreur, ce qui est probable puisqu’ils ont peu d’expérience et quasi pas de contrôle. »

Franck Sanchez affirme n’avoir jamais travaillé avec des associations allemandes de protection d’animaux. Il continue de penser que les médicaments à base de plantes chinoises que les dauphins recevaient comme traitement contenait probablement ces opiacés en cause. Pour lui, il serait utile de faire des analyses de la préparation.

Source : RTL

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