10 maladies fréquentes chez les animaux exotiques

10 maladies fréquentes chez les animaux exotiques

Le 17/11/2013

Certaines espèces de petits animaux sont sujettes à des affections particulières. Voici les maladies pour lesquelles les propriétaires d’animaux exotiques consultent le plus.

La dermatite ulcérative de la souris

Certaines souris se grattent tellement qu’elles se créent de gros ulcères cutanés. Les démangeaisons peuvent être dues à une maladie cutanée génétique incurable créée en laboratoire, à des parasites ou à une carence en acides aminés. Lorsque l’animal se gratte excessivement, son état peut dégénérer en dermatite ulcérative. Pour en déterminer la cause, le vétérinaire effectue généralement un test de dépistage de la teigne et administre un traitement antiparasitaire. La dermatite, quant à elle, est traitée à l’aide d’un antibiotique et d’un antiseptique. Malgré tout, certaines souris ne guérissent pas et doivent être euthanasiées.

La dermatite faciale de la gerbille

Les sécrétions nasales et oculaires normales de la gerbille sont rouge brique. La gerbille les répartit sur son pelage lorsqu’elle se toilette, et elle se débarrasse du surplus en se roulant dans son bain de sable. Une gerbille qui n’a pas de bain de sable et qui vit dans un environnement chaud et humide est plus sujette aux accumulations de sécrétions irritantes sur le visage. Au début, une simple rougeur s’installe, puis la peau s’infecte et s’ulcère. Si les lésions ne sont pas traitées, elles s’étendent aux pattes antérieures, puis au thorax et à l’abdomen. Une infection généralisée occasionne beaucoup de douleur à l’animal, qui cesse de s’alimenter, puis meurt.

Les tumeurs des glandes mammaires chez la rate

Les tumeurs des glandes mammaires sont très communes chez les femelles vieillissantes et peuvent atteindre des dimensions impressionnantes, de 1 à 15 cm de diamètre. Heureusement, 90 % de ces tumeurs sont bénignes et peuvent être facilement retirées au moyen d’une chirurgie. Toutefois, les récidives touchant d’autres glandes sont fréquentes.

Le «mâchouillement» de fourrure du chinchilla

Certains chinchillas ont la mauvaise habitude de mâchouiller leur fourrure. Ils coupent leurs poils pour ne laisser que le sous-poil laineux. Lorsqu’un animal adopte ce comportement, il est important de consulter un vétérinaire, car c’est un symptôme qui cache invariablement un autre problème.

La diarrhée du hérisson

Les hérissons souffrent fréquemment de diarrhées. La gravité de la situation dépend grandement de la cause. Des bactéries (salmonelle, clostridium), des levures ou des parasites peuvent en être responsables et sont normalement faciles à traiter. Cependant, lorsqu’un animal ne répond pas aux traitements, la situation est plus inquiétante: une tumeur de l’intestin est souvent diagnostiquée. Cette condition est incurable.

La pasteurellose du lapin

Lorsqu’un lapin éternue et a des sécrétions nasales, c’est souvent à cause d’une infection respiratoire (il ne s’agit pas d’un simple rhume, contrairement à ce que les propriétaires croient). La bactérie Pasteurella multocida est très souvent impliquée, et une simple rhinite peut rapidement se compliquer et se transformer en pneumonie, en otite interne ou en abcès. Des antibiotiques ainsi qu’une mise en quarantaine sont nécessaires, car la condition est contagieuse.

L’insulinome du furet

Lorsqu’un furet est trop calme, qu’il manque d’énergie, qu’il dort plus et que ses pattes arrière sont faibles, il est important de vérifier sa glycémie (la teneur du sang en glucose). En effet, les furets de plus de trois ans souffrent souvent d’insulinome, une tumeur du pancréas qui produit un excès d’insuline responsable de la chute de la glycémie. Cette condition doit être traitée rapidement au moyen d’une chirurgie ou de médicaments, sans quoi le furet risque de faire une crise hypoglycémique grave et d’en mourir.

L’infection respiratoire de l’octodon

Les infections respiratoires de l’octodon sont difficiles à traiter et ont tendance à récidiver. Elles peuvent se compliquer de pneumonie ou d’otite interne (qui se manifeste par une tête penchée et une perte d’équilibre). Les bactéries qui causent ces infections sont souvent résistantes aux antibiotiques. Une culture des sécrétions devrait toujours être réalisée afin de choisir dès le départ le bon antibiotique.

La diarrhée du hamster

La diarrhée est un symptôme à prendre très au sérieux chez les hamsters âgés de 3 à 10 semaines. Un individu malade risque fortement de mourir malgré les traitements effectués. Comme la contagion est virulente, tous les hamsters qui ont été en contact avec le malade risquent de développer le problème. Si un seul animal d’un groupe a la diarrhée, n’achetez aucun de ses congénères.

Le scorbut du cochon d’Inde

Puisque le cochon d’Inde est incapable de synthétiser la vitamine C, il développe rapidement le scorbut (qui se manifeste par de l’anorexie et une perte de poids, et qui entraîne le décès de l’animal) lorsque son régime alimentaire est déficient. Comme on ne peut pas se fier uniquement à la moulée, aux fruits et aux légumes pour combler ses besoins, il est important de lui offrir un supplément tous les jours, comme du Redoxon, vendu en pharmacie (1/4 de comprimé de 1000 mg dans 250 ml d’eau).

Source : Canoë

10 maladies fréquentes chez les animaux exotiques

Les écureuils roux menacés par les humains et leurs animaux de compagnie
Zoo de Vincennes: adoptez une girafe !