Parasites chez le chien et le chat : traiter aussi l’environnement
Le 12/09/2013
Il est important de ne pas négliger le traitement de l’environnement pour le bien-être de son animal.
La lutte contre les parasites chez le chien et chat passe également par un traitement de l’environnement, en utilisant notamment des produits, avec précaution, pouvant être pris en charge par l’assurance santé animale.
Coussins, corbeilles et lieux de passage
Pour éviter les désagréments des démangeaisons, mais aussi la transmission de certaines maladies prises en charge et remboursées par l’assurance santé animale, la lutte contre les parasites (puces et tiques en tout premier lieu) passe par un traitement antiparasitaire de l’animal.
Cependant, il ne faut pas sous-estimer le traitement de l’environnement.
Une bonne hygiène de la maison permettra d’éliminer tout risque d’infestation. Bas de rideaux, tapis, moquettes, parquets, mais aussi endroits de passage des animaux feront l’objet d’un bon nettoyage. Ne pas oublier la voiture également!
Les coussins et corbeilles des chiens et chats seront de préférence lavables en machine. Il en existe de nombreux modèles disponibles dans le commerce.
Les accessoires peuvent être financés grâce au forfait prévention contenu dans certaines formules d’assurance santé pour chien et pour chat.
De plus, il existe aussi des produits spécifiques – bénéficiant eux aussi du forfait prévention – pour le traitement de l’environnement (spray, diffuseurs, fogger…). Ils sont à utiliser avec précaution. Notamment ceux contenant de la perméthrine, qui peut être très toxique pour le chat.
Les antiparasitaires pour chien contenant de la permétrthrine et que l’on applique sur son corps, ne doivent en aucun cas être utilisés chez le chat. Un logo (un chat barré) le signale sur l’emballage. L’utilisation inappropriée de spot-on (pipettes) en contenant représenterait quelque 80 % des cas d’intoxication chez le chat.
En ce qui concerne les produits pour l’environnement (vaporisés dans l’air ou sur des surfaces), les risques sont moindres, mais il convient tout de même de respecter certaines règles. Même si aucun cas d’intoxication avéré n’ait été rapporté à ce jour.
Traiter en dehors de la présence d’animaux
Le mode d’utilisation sera scrupuleusement étudié pour éviter tout surdosage. Leur utilisation se fera en dehors de la présence de tous les animaux de la maison, y compris poissons ou encore oiseaux.
Il est par ailleurs indiqué d’aérer les pièces traitées avant d’autoriser l’accès des zones concernées. L’essentiel est d’attendre que le produit ait bien séché afin qu’il n’y ait pas de risque pour le chat qui viendrait ensuite s’y frotter.
En cas d’intoxication chez le chat, les premiers symptômes peuvent apparaître dès 3 heures après le contact et jusqu’à 72 heures: convulsions, tremblements, hypersalivation, voire détresse respiratoire, vomissements…
Consulter en cas d’intoxication
Le chat devra être conduit en consultation sans attendre. L’assurance santé animale la prend en charge ainsi que les soins, l’animal devant être hospitalisé.
La seule chose que l’on puisse faire auparavant est de le laver à l’eau tiède (pas d’eau chaude qui pourrait accélérer la propagation du produit dans l’organisme) autant que cela soit possible, suivi d’un méticuleux séchage.
Tous les types d’antiparasitaires sont en vente libre. Mais mieux vaut les acheter auprès de son vétérinaire, qui sera à même de rappeler aux maîtres les conseils de précautions essentiels.
Source : Le Figaro