Où acquérir son chien ou son chat?
Le 22/05/2014
Quel que soit l’annonce utilisée, certaines mentions sont obligatoires en vue de la vente ou de la cession d’un animal à titre gratuit.
Plusieurs moyens existent en vue de faire l’acquisition d’un chien ou d’un chat. Éleveurs, particuliers, animaleries, refuges… L’essentiel est de prendre son temps et certaines garanties.
Frapper aux bonnes portes
Si l’on souhaite un animal de pure race, mieux vaut s’orienter vers un éleveur.
Si l’appartenance à une race n’est pas une priorité, il est possible de s’adresser à un particulier, à condition que celui-ci respecte le bien-être animal et participe à une bonne socialisation des animaux dont il a la charge.
Concernant les animaleries, celles-ci peuvent se fournir auprès d’éleveurs (ou d’autres filières) et être claires quant à la traçabilité des animaux à la vente. Ce n’est toutefois pas le cas de la majorité d’entre elles. La prudence est donc de mise.
Le futur maître doit savoir avec précision s’il a affaire à un chien de pure race (inscrit au LOF, Livre des origines français), à un chat de pure race (inscrit au LOOF, Livre officiel des origines félines) ou bien un chien ou chat sans pedigree, dit «d’apparence».
Décrypter les petites annonces
Quel que soit le mode de vente ou d’annonce utilisée (presse écrite, sur Internet, annonce placée chez un commerçant…), certaines mentions sont obligatoires en vue de la vente ou de la cession à titre gratuit d’un animal.
Le professionnel de l’élevage doit faire figurer son numéro de Siret, mentionner l’âge des animaux à vendre ou bien la date de leur naissance.
Le particulier doit quant à lui préciser le numéro d’identification (par tatouage ou puce) de chaque animal ou, le cas échéant, celui de la mère et le nombre de petits de la portée ainsi que l’âge des animaux.
Un certain nombre de documents devront être remis au nouveau maître.
Demander les tests ADN
Si le futur maître souhaite par la suite souscrire une assurance santé animale afin de faire face aux frais vétérinaires, il peut être utile aussi de demander le résultat de certains tests ADN, lorsqu’ils sont disponibles, pour dépister une maladie héréditaire.
L’assurance santé animale ne les prenant pas en charge -tout comme celles déclarées avant souscription ou avant la fin du délai de carence-, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté pour acquérir un animal en bonne santé.
Ces tests sont principalement proposés par les éleveurs «professionnels». Ils n’ont pas de caractère obligatoire, mais constituent une garantie supplémentaire. Un particulier peut également faire tester son étalon ou sa lice s’il le souhaite.
«L’utilisation des tests ADN se démocratise auprès des éleveurs de chiens et chats et des vétérinaires», explique Guillaume Queney, fondateur et directeur général du laboratoire Antagene.
«Ils sont devenus des outils indispensables pour améliorer la santé des chiens et des chats affectés par des maladies héréditaires envahissantes dues à une sur-sélection des animaux de races», poursuit-il.
«Ces dernières décennies, dans toutes les races de chien et de chat, des fréquences dépassant bien souvent les 20% de porteurs, ont pu ainsi être mises en avant grâce aux tests génétiques». Un test ADN peut également servir à confirmer les origines d’un animal.
Adoption, l’autre solution
L’adoption est enfin une autre solution en vue d’acquérir un animal. Dans ce cas, le prétendant n’est pas nécessairement un chiot ou un chaton. Ce peut-être un animal d’un certain âge, avec un passé plus ou moins heureux. Il faudra alors faire preuve de patience.
«Il faut que l’adoptant ait du temps à accorder à l’animal», explique Natacha Harry, présidente de la SPA (Société protectrice des animaux). «Les animaux adoptés ont besoin de règles de vie à suivre. Il ne faut pas être trop compréhensif ou permissif sous prétexte que l’animal a souffert. Il a également besoin de calme, notamment pour les animaux craintifs. Il faut leur laisser le temps de prendre leurs marques au sein de leur nouveau foyer.»
Source : Le Figaro