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On sait pourquoi le chat ne sera jamais le meilleur ami de l’homme

Le 13/11/2014

Une étude américaine révèle pourquoi le chat ne sera jamais totalement domestiqué par l’homme.

Indépendant, fier, parfois féroce… Le chat fascine autant qu’il effraie. Au fil des siècles, ce félin, sauvage au départ, a fini par être apprivoisé par l’homme sans jamais devenir totalement domestiqué. Et selon une étude de l’université de Washington relayée par le site Quartz, l’explication se trouve peut-être dans la génétique. « A la différence des chiens, les chats sont seulement semi-domestiqués » explique Wes Warren, professeur de génétique au Génome Institute de l’université Washington et co-auteur de l’étude. « Ils ne se sont séparés des chats sauvages que récemment, et certains se reproduisent toujours avec leurs parents sauvages. Aussi, nous avons été surpris de trouver des preuves ADN de leur domestication. »

Une domestication tardive

Contrairement au chien qui est le compagnon de l’homme depuis plus de 30.000 ans, le chat ne s’est habitué à notre présence que plus récemment.  Les traces retrouvées jusqu’ici, que ce soit à Chypre, en Egypte ou en Chine, ne remontent au maximum qu’à 8000 ans avec l’apparition de l’agriculture. A cette époque, le chat servait à chasser les souris des réserves de grains. « Les chats n’ont pas été sélectionnés dans un but précis, comme les chiens et les autres animaux domestiques, » précise William Murphy, généticien à l’université A&M du Texas et autre co-auteur de l’étude. « Ils ont juste traîné dans les environs, et les humains les ont tolérés ».

Le chat reste un prédateur

Pour tenter de comprendre un peu mieux le comportement, les chercheurs ont comparé les gènes de chats domestiques et sauvages. Les scientifiques ont relevé que 13 d’entre eux ont évolué avec la domestication. A la différence du chien, le chat est un animal indépendant. En étudiant leurs gènes, les chercheurs ont montré que les félins étaient dotés d’une ouïe, d’une vision et d’un odorat exceptionnels qui lui permettent de survivre sans l’aide de l’homme.

Les principales différences se situent dans leur comportement lié au processus de domestication : leur mémoire, leur façon d’appréhender la peur et leur recherche de récompense. « Nous avons émis l’hypothèse que les humains ont offert de la nourriture aux chats en récompense, pour qu’ils restent dans les environs » explique le professeur Warren. « Les humains les ont probablement accueillis parce qu’ils contrôlaient les rongeurs qui mangeaient leurs récoltes de grains ». Et le chat serait resté auprès de l’homme pour l’appât du gain mais pas pour par soumission. Au final, le matou restera toujours un prédateur.

Source : TF1

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