Les cinq animaux dont on a de bonnes nouvelles

Les cinq animaux dont on a de bonnes nouvelles

Le 02/03/2015

Ils retombent sur leurs pattes. Pour plusieurs espèces en voie d’extinction, les nouvelles sont rassurantes.

A la faveur des programmes de conservation mis en place ou de l’arrêt de la chasse, les populations de pandas en Chine, de tigres en Inde ou de loups en Europe reprennent du poil de la bête. Petit tour d’horizon des bonnes nouvelles de nos amis les animaux.

Chine: Les pandas gagnent du terrain

Au pays du panda, on fait tout pour reconstituer les populations d’ursidés peuplant les régions occidentales de la Chine. Et les efforts payent: d’après une étude de l’Autorité de gestion des forêts chinoises, il y aurait 1.864 pandas géants vivant à l’état sauvage en 2013, soit 268 de plus qu’en 2003. Cette augmentation de près de 17% est à mettre au crédit des mesures de conservation environnementales qui ont permis d’accroître leur zone d’habitation de près de 12%. «Cette augmentation atteste de l’engagement du gouvernement chinois, pris depuis 30 ans, de protéger les pandas géants sauvages», a noté Ginette Hemley, une responsable du WWF.

Inde: Les tigres feulent de plaisir

Les grands fauves rugissent à nouveau dans la jungle indienne: d’après un recensement effectué par le gouvernement indien, la population de tigres en Inde a augmenté de 30% depuis 2010. On compte en 2014 pas moins de 2.226 tigres à l’état sauvage, contre 1.706 en 2010. Le ministre de l’environnement indien, Prakash Javadekar, s’est réjoui en janvier de ce retour en force du félin emblématique du pays, permis par la lutte contre le braconnage et une meilleure gestion des réserves de fauves afin d’éviter que les zones agricoles n’empiètent sur les territoires du tigre, provoquant ainsi des rencontres mortelles pour les animaux ou les hommes.

France: Les loups sont entrés dans nos montagnes

Le loup n’attend pas qu’on l’invite: arrivé en France en 1992 par les Alpes italiennes, le loup est aujourd’hui en grande forme dans l’Hexagone. On comptait 300 loups en France en 2013 contre 250 l’année précédente. En l’espace de 22 ans, on est donc passé d’une poignée de loups aventuriers à une population présente en permanence dans 17 départements, et de passage dans 11 autres. L’augmentation du nombre de loups, de 20% en moyenne par an, est liée à la capacité d’adaptation de ces animaux qui sont capables de parcourir des kilomètres pour trouver un territoire où s’installer et fonder une meute. Pourtant, les défenseurs des loups sont inquiets: pour Marc Giraud, président de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), «le loup est mal barré aujourd’hui en France»: «Les éleveurs veulent son éradication totale», estime-t-il.

La panthère de l’Amour voit la vie en rose

Elles sont encore très peu nombreuses, mais les panthères de l’Amour ont connu une période faste en 2013: selon un rapport du WWF, on compte 57 individus en Russie et une dizaine en Chine, soit 50% de plus qu’en 2007. Classée en «danger critique d’extinction» par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la panthère de l’Amour n’est pas encore sauvée mais «ces chiffres montrent que les choses évoluent dans la bonne direction», avait commenté Barney Long, responsable de la conservation des espèces asiatiques pour le WWF. La création d’un nouveau parc national dans l’Est de la Russie serait le principal facteur de ce retour de la panthère.

La baleine à bosse évente son bonheur

Les interdictions de chasse ont eu du succès: les populations de baleines à bosse se reconstituent doucement mais sûrement, notait l’UICN dans la mise à jour de la liste rouge des espèces menacées en 2008. Passée de la catégorie «vulnérable» à la celle de «préoccupation mineure», la baleine à bosse a pu se requinquer à la faveur des interdictions de pêche commerciale.  On compte aujourd’hui plus de 35.000 individus, contre seulement 20.000 en 1986, date à laquelle le moratoire sur la chasse à la baleine est entré en vigueur. «Il s’agit d’un grand succès pour la conservation, qui montre clairement ce qui doit être fait pour assurer la survie de ces géants des océans», s’était félicité Randall Reeves, président du Groupe de spécialistes des cétacés de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN.

Source : 20 Minutes

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