Les aristochats tiennent salon

Les aristochats tiennent salon

Le 29/10/2013

Un des plus vieux clubs de race fête ses 80 ans ce week-end, avec une grande expo à Genève. Découvrez les races qui ont marqué ces huit décennies.

Tout en élégance et en fourrure, il est célèbre pour ses yeux couleur azur et ses pattes gantées. Il a bon caractère. Mais c’est, en général, le chat d’un seul maître.

Deux jours pleins de ronronnements

Vous pourrez admirer près de 500 chats, ce week-end, à Palexpo dont de véritables top-modèles. En particuliers, un persan noir (vivant en Suisse), qui a décroché le titre de champion du monde 2013 aux Etats-Unis.

Mais il y en aura pour tous les goûts, puisque 80% des races (il en existe une septantaine) seront représentées, dont plusieurs rarissimes tels que le bobtail japonais. A découvrir dans leurs cages, confortablement installés sur un coussin ou dans un hamac, ou sur le podium avec les explications et commentaires des juges.

Au programme de cette expo féline – la plus grande organisée en Suisse depuis des années – il y aura également des conférences, des défilés inspirés de la mode de ces huit dernières décennies, des présentations de races avec leur historique et légendes, des concours. Sans oublier des boutiques et des bars.

Vous les aimez calmes? Joueurs? Collants? Bizarres? Elégants? Il y en aura pour tous les goûts, ce week-end à Palexpo (GE). Pour fêter dignement ses 80 ans, le Cat Club de Genève – un des plus vieux clubs d’Europe consacré aux chats de race – organise une grande exposition, où l’on pourra admirer la plupart des races félines, une septantaine à ce jour. «Certaines races continuent à apparaître, d’autres disparaissent par manque d’intérêt ou de spécificités propres», explique Chantal Collomb-Clerc, juge international toutes races et membre du Cat Club de Genève.

Il n’y a pas que le physique!

Si les chats ont de plus en plus d’adeptes en Suisse (on compte aujourd’hui 1,5 million de félins pour 500 000 chiens), ils sont également de plus en plus nombreux à avoir un pedigree. «L’avantage, en prenant un chat de race, c’est que vous aurez un animal affectueux: 80% des chatons naissent dans la chambre de l’éleveur, ils sont habitués aux contacts humains et aux bruits de la maison. Bref, complètement humanisés!»

Toutefois, avant de craquer pour l’un ou pour l’autre, il ne faut pas s’arrêter à son seul look. «Il est très important de se renseigner également sur le caractère du chat. Si vous appréciez la tranquillité, que vous avez des bibelots chez vous, vous n’allez pas prendre un singapura ou un bengal, même s’il vous plaît physiquement. Ils sont toujours en mouvement, ce qui sera vite insupportable!» Globalement, les chats à poil court sont plus vifs que ceux à poil long ou mi-long. Même si certains tels que les maine-coon ou encore les angoras turcs ne sont pas en reste. Certaines races sont également plus ou moins «envahissantes». Ainsi, si vous appréciez le côté indépendant des félins, évitez les sphinx ou les siamois qui adorent squatter les épaules!

En revanche, contrairement, à certaines croyances, les chats à pedigree ne sont pas plus fragiles ou délicats que leurs cousins de gouttières. «Il y a parfois des tares dans certaines races, dues à des mauvais «mariages», reconnaît Chantal Collomb-Clerc. Mais le travail de sélection fait par les éleveurs consiste à les éliminer.» Par ailleurs, la plupart de ces «aristochats» sont cabotins. Et ceux qui ont l’habitude d’aller en exposition, semblent même y prendre un certain plaisir.

Source : Le Matin

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