Cadavres de chats à Cimiez : malveillance ou mort naturelle ?

Cadavres de chats à Cimiez : malveillance ou mort naturelle ?

Le 06/09/2011

Sale temps pour les chats – Nelly Hof nourrit les chats libres de son quartier : "J'attends qu'ils aient mangé pour ne pas laisser traîner de nourriture dans la rue".

Des cadavres de chats découverts ces derniers jours dans les rues de Cimiez et à Nice-ouest inquiètent. S'agit-il de malveillance ou de mort naturelle ?

"C'est le 4 e chat que je retrouve inanimé en quelques semaines. Dans le seul secteur du bas Cimiez. Allongé, sans vie. De toute évidence, il ne s'agit pas d'un accident. Ils sont propres, comme endormis."

Hélène Granouillac, présidente de l'association Terre Bleue, est inquiète. Elle a saisi les services de l'hygiène de la Ville. "Ils ont envoyé une société pour évacuer le cadavre." Désormais, elle s'apprête à déposer plainte, et, histoire d'intimider d'éventuels malveillants, elle a placardé des messages dans les rues du quartier. Mais elle s'interroge sur la cause de ces morts. "Il faudrait effectuer des analyses pour savoir", suggère-t-elle.

De l'autre côté de la ville, à Nice-Ouest, c'est Nelly Hof, amie des félins, qui tire la sonnette d'alarme. "En début de semaine, j'en ai trouvé trois, morts. J'ai appelé les pompiers." Pour elle, la cause des décès ne fait aucun doute.

Il s'agit de malveillance. "Ces chats libres, abandonnés ou nés dans la rue dérangent quelques habitants. Ils ne supportent pas leur présence."

"Certains mettent des tessons autour de leur propriété et les félins s'éventrent dessus". Elle a alerté les associations de défense des animaux. Sans succès. Cette nourrisseuse de chats errants s'inquiète aussi d'un grand nombre de disparitions. Sur ses quelque soixante protégés de la rue, une quinzaine manque à l'appel.

Une enquête diligentée

"Aussitôt informée des cas recensés à Cimiez, j'ai diligenté une enquête, a expliqué Andrée Alziari-Negre, adjointe en charge de la protection animale. On va également interpeller les services de la Préfecture." En attendant les résultats, l'élue se veut rassurante.

"L'été est une saison difficile pour les chats errants, les plus faibles souffrent de la chaleur et de déshydratation." Elle penche donc plutôt pour cette explication : les chats auraient été victimes de la canicule. "Maintenant, s'il y a des cas de maltraitance envers des animaux, les habitants peuvent déposer plainte pour y mettre un terme".

C'est bien l'intention de Chantal Fontanesi. La présidente de l'association Justice pour les animaux espère ainsi que la justice fera toute la lumière sur les disparitions en série. "Nous avons relevé dans toute la ville plus d'une vingtaine d'affichettes de propriétaires à la recherche de leur chat. Il faut que ça cesse !".

Source : Nice Matin

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