Un meurtrier anglais condamné grâce à l’ADN de son chat
Le 14/08/2013
Un meurtrier anglais a été condamné à cause de l’ADN de son chat, retrouvé sur le corps de sa victime.
C’est une première au Royaume-Uni, a annoncé mercredi 14 août, la prestigieuse université de Leicester à l’origine de la création d’un fichier génétique obtenu grâce aux empreintes ADN de 152 chats, explique l’AFP.
Cette base de données a permis d’établir que les poils retrouvés sur le corps démembré d’un homme découvert sur une plage de Portsmouth, dans le sud de l’Angleterre en juillet 2012, étaient bien ceux du chat appartenant au principal suspect, précise Le Figaro.
«C’est la première fois que de l’ADN de chat est utilisé dans un procès criminel au Royaume-Uni», a affirmé le docteur Jon Wetton, le médecin légiste qui a dirigé la création de ce fichier. «Nous espérons maintenant publier cette base de données pour qu’elle soit utilisée dans de futures enquêtes criminelles», a-t-il déclaré à l’AFP. Cette preuve a permis la condamnation à douze ans de réclusion criminelle de l’assassin, David Hilder.
«Ce pourrait être une aubaine pour la médecine légale, puisque les 10 millions de chats au Royaume-Uni marquent, sans le vouloir, de leur empreinte les vêtements et les meubles dans plus d’un quart des foyers», a souligné le scientifique, déjà à l’origine d’une base de données similaires pour les chiens.
Source : AFP