Manger de la viande d’animaux exotiques n’est pas sans risques

Manger de la viande d’animaux exotiques n’est pas sans risques

Le 14/01/2013

Des agents pathogènes inconnus pourraient être introduits par le biais de cette viande dite de brousse, déclenchant éventuellement des nouvelles pandémies dues à des virus ou des mutations de virus.

L'Office vétérinaire fédéral (OVF) a confirmé lundi à l'ats un article dans ce sens paru dimanche dans la SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche. Ce risque majeur ne concerne pas seulement l'Afrique mais tous les pays, explique la porte-parole de l'OVF Nathalie Rochat.

Pour cette raison, les services vétérinaires mondiaux travaillent ensemble afin de sensibiliser et contrôler les importations. Cette viande d'antilope, de crocodile, de serpent, de tatou ou de singe est surtout introduite par des citoyens d'origine africaine résidant en Suisse ou qui viennent rendre visite à leur famille, poursuit Nathalie Rochat.

Grand danger

L'OVF met en garde contre toute consommation de ce type de viande, même si elle reste dans la sphère privée, poursuit la porte-parole. Le danger d'une propagation reste grand et le risque est présent pour toute personne qui consomme cette viande.

En 2012, les douaniers ont saisi 381 kilos de viande illégale de gibier sauvage aux aéroports de Zurich et de Genève, dont 283 kilos à Cointrin. C'est 50 kilos de plus qu'en 2011, a expliqué Walter Pavel, porte-parole de l'Administration fédérale des douanes.

Les personnes qui introduisent de la viande de brousse en Suisse violent non seulement la législation de la police des épizooties mais aussi les dispositions relatives à la conservation des espèces. Prises dans un contrôle, elles sont sanctionnées par une amende de l'OVF et la viande est immédiatement détruite.

Source : ATS

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