Faune sauvage – Animal sauvage blessé ou mort : que faire ?
Le 03/04/2013
L’ONCFS* édite un petit guide destiné à aider toute personne qui trouve un animal sauvage, mort ou blessé.
Une initiative responsable qu’a souhaité relayer 30millionsdamis.fr devant les fréquentes questions soulevées par les internautes à ce sujet.
Animal sauvage blessé ou mort, que faire ?Que faire en cas de collision automobile avec un animal ? Comment réagir lorsque l’on découvre un renard blessé au bord d’une route, ou une portée de marcassins qui semble abandonnée en pleine forêt ? Des questions complexes dont les réponses relèvent à la fois du code de l'environnement, du code rural et de la pêche maritime, du code général des collectivités territoriales et même du code pénal !
Un véritable casse-tête pour les particuliers, mais aussi pour certains professionnels régulièrement consultés à ce sujet : « Ce guide est né suite à un besoin sociétal, qui émanait du terrain et plus particulièrement des SDIS**, des gendarmeries, des polices nationales et des mairies, explique Delphine Chenesseau, de la Délégation Interrégionale Bourgogne Franche-Comté de l’ONCFS, l’organisme à l’origine de ce guide. La brochure a ensuite été réactualisé et diffusée au niveau national. »
«L’appropriation d’un animal sauvage est sanctionnée selon son statut et peut être un délit. Delphine Chenesseau – ONCFS
Un chevreuil peut en cacher un autre
Intitulée « Que faire en présence d’un animal sauvage mort ou blessé ? », cette brochure de 16 pages, vendue au prix de 3 euros, répond aux questions pratiques en étudiant les différentes espèces animales trouvées, les périodes de l’année concernées, et la cause de mortalité ou de blessure. Elle se veut avant tout pratique et factuelle, à portée de tous : « Le manque de vigilance des automobilistes sur la présence d’animaux au bord des routes est l’erreur que nos services constatent le plus souvent, poursuit la jeune femme. Lorsque vous observez un chevreuil en train de traverser, il faut ralentir ou même s’arrêter au bord de la route… car la plupart du temps, ce n’est pas un mais plusieurs chevreuils qui traversent. Du coup, les automobilistes percutent souvent les animaux qui suivent » avertit-elle encore.
Le guide met aussi en garde les particuliers pétris de bonne intentions, mais qui n’en commettent pas moins des erreurs aux conséquences parfois lourdes : « Il est utile de rappeler que l’appropriation d’un animal sauvage est sanctionnée selon son statut – gibier ou protégé – et que la loi prévoit une amende… voire une peine d’emprisonnement en cas de délit » précise Delphine Chenesseau. Et la personne qui décide de recueillir un animal blessé s’expose également à certains dangers, comme « la transmission de maladies zoonotiques et les risques liés au comportement naturel des animaux sauvages ».
Source : 30 Millions d'Amis