Chiens : les maladies selon la race de l’animal
Le 05/04/2013
Le chien de pure race se porte relativement bien en France, même si cela n'exclue pas des filières que les futurs maîtres auraient tout intérêt à éviter.
La dernière loi en date du 21 août 2012 et applicable depuis le 1er janvier 2013 rend obligatoire certaines informations qui doivent être portées à la connaissance des acquéreurs d'un chien (tout comme d'un chat d'ailleurs).
Lors de la cession, à titre onéreux ou gratuit, un document d'information doit notamment être remis indiquant «la longévité moyenne de l'espèce, la taille et le format à l'âge adulte, en tenant compte des spécificités liées à la variété ou à la race».
Ce document livre par ailleurs une «estimation du coût d'entretien moyen annuel de l'animal». Mais cela ne concerne pas les frais de santé «de valeur variable, et qui, sont de plus à prévoir».
Des races prédisposées à certaines maladies
Toutes les races ne sont pas égales face à la maladie. Certains éleveurs, compte tenu de prédispositions raciales, évoquent la possibilité pour le maître de contracter une assurance santé animale. Elle permettra un remboursement des frais vétérinaires en cas de maladie et/ou d'accident. En sont toutefois exclues les maladies héréditaires.
Parmi les informations qui doivent être portées à la connaissance de l'acquéreur, doit aussi figurer si le chien est de pure race – inscrit au LOF (Livre des Origines Français) – ou non.
Un chien de pure race vendu par un éleveur ou un particulier est censé offrir quelques garanties comparé à celui dont on ne connaît pas la traçabilité.
Cela n'exclue pas une bonne socialisation et une éducation dans les normes. Mais le maître peut avoir une idée du tempérament général de l'animal et ce à quoi il ressemblera physiquement à l'âge adulte.
Tous les ans, la SCC (Société Centrale Canine), qui gère le LOF, publie les statistiques des naissances, par race. Cela permet d'évaluer les grandes tendances.
Si le nombre de chiens reste plus bas en France que celui des chats (respectivement 7,59 et 10,96 millions), la notion de «pure race» gagne du terrain. 207.987 chiens ont été inscrits au LOF en 2012 (+ 2,5% par rapport à 2011).
Berger allemand en tête et percée des types bull
Depuis de nombreuses années, c'est le berger allemand qui arrive en tête de ce classement (11.205 naissances en 2012), suivi du golden retriever (8887) et du berger belge (6958).
Ce qui frappe dans les statistiques 2012, c'est la forte progression du berger australien: + 21% de naissance pour s'établir à 7047 naissances.
Mais aussi, malgré les obligations imposées aux maîtres par la loi sur les chiens dits «dangereux», la percée de l'American Staffordshire terrier (amstaff).
Celui-ci, avec 6533 naissances, passe de la 10e à la 7e place du Top 10. Son ancêtre le staffie (Staffordshire bull terrier), d'un format plus petit et non concerné par la loi, voit pour sa part ses effectifs progresser de 37% avec 4149 naissances, contre 263 il y a dix ans.
Deux races de chiens pour lesquelles aussi il est important qu'elles soient inscrites au LOF en vue de leur acquisition. En effet, le cas contraire, elles entreraient en première catégorie telle que définie par la loi, et donc interdites.
Source : Le Figaro