Chiens et chats: 2014, l’année des «J»
Le 09/01/2014
La Société Centrale Canine a mis en place, depuis 1926, un premier système de lettrage permettant de reconnaître facilement l’année de naissance d’un chien.
Dès lors qu’ils sont de pure race, c’est-à-dire avec un pedigree, chiens et chats doivent avoir un nom qui est fonction de l’année. 2014 est celle des «J».
On peut baptiser son chien ou son chat comme on l’entend. Toutefois, s’il s’agit d’un animal de pure race, c’est-à-dire inscrit au LOF (Livre des Origines Français) pour les chiens ou au LOOF (Livre officiel des origines félines) pour les chats, son nom devra commencer par une lettre qui est fonction de son année de naissance.
Cette règle a été instaurée pour mettre de l’ordre dans le «Livre des origines», registre d’état civil canin depuis 1885, peut-on lire sur le site de la SCC (Société Centrale Canine).
En 1926, la Société centrale (devenue par la suite Société Centrale Canine), chargée de tenir à jour le livre généalogique de l’espèce canine, a mis en place un premier système de lettrage permettant de connaître ainsi facilement et rapidement l’année de naissance d’un chien quelle que soit la race à laquelle il appartient.
Des lettres exclues d’utilisation
A, en 1926, B en 1927… En 1972, la Commission Nationale d’Amélioration Génétique a donné son agrément au projet retenu par l’Union Nationale des Livres Généalogiques, uniformisant les lettres annuelles utilisées pour dénommer les animaux.
Le début d’application du nouveau système unifié fut fixé au 1er janvier 1973 avec l’utilisation, pour cette année-là, de la lettre «I», les autres lettres de l’alphabet étant utilisées dans l’ordre habituel pour les années suivantes.
La SCC a décidé par ailleurs de supprimer définitivement les lettres «K», «Q», «W», «X» et «Y», jugées difficiles, car réduisant à une vingtaine de noms les possibilités offertes par l’alphabet.
Si le futur maître réserve son chiot ou son chaton à l’avance, puisque ce système de lettres s’applique aussi à ces derniers, il pourra en informer l’éleveur afin que le nom choisi figure sur les papiers de l’animal. Comme l’attestation de vente ou de cession et la carte d’identification (numéro du tatouage ou de la puce électronique), par exemple.
Un nom pour la vie
Une fois que le chiot de pure race est déclaré à la SCC ou à l’instance gérant le LOOF pour le chat, il n’est plus possible de changer son nom. À l’inverse, un chien ou chat sans papier peut être rebaptisé, notamment en cas de changement de propriétaire.
Le nom d’un chien ou chat de pure race est suivi de l’affixe. Il s’agit du nom de l’élevage canin ou de la chatterie d’où il est issu. Sa marque de fabrique en quelque sorte!
Sur le passeport européen délivré par le vétérinaire ou encore lors de la souscription d’un contrat d’assurance santé animale permettant le remboursement des frais en cas de maladie et/ou d’accident, c’est aussi le nom de l’animal qui devra figurer. Si le propriétaire a décidé de donner un surnom ou un diminutif à son animal, celui-ci pourra être mentionné sur ces documents («untel» dit «untel»).
Faciliter la communication entre le maître et l’animal
Pour trouver le nom pour son nouveau compagnon, on peut s’aider d’Internet, d’un dictionnaire… L’essentiel est de choisir un nom court, généralement composé de deux syllabes, ce qui correspond à la capacité auditive et de compréhension chez le chien. Et en évitant aussi, pour le chien et le chat les combinaisons compliquées et en préférant les sons aigus. Cela permet de rendre ainsi la communication entre le maître et son animal plus facile.
À noter enfin que si la lettre de l’année ne convient pas au maître, celui-ci peut opter pour un nom composé de la lettre en question, suivie d’une apostrophe et d’un autre nom. Comme… J’Raphe, pour illustrer cette possibilité. Puisque 2014 est l’année des «J».
Source : Le Figaro