Chien et chat : attention au contact des graminées
Le 16/07/2013
Espigaou, voyageur ou encore folle avoine etc. sont les autres appellations de l’épillet. Cette graine de graminée sauvage est présente dans les champs et les prés (hautes herbes) mais aussi dans d’autres endroits comme les pelouses.
L’épillet a la particularité de s’accrocher au poil de l’animal (chien ou chat), puis de «voyager», tout en s’enfonçant parfois dans la peau. En effet, sa progression est très rapide une fois accroché au poil de l’animal.
Au retour de promenade avec son chien ou bien si le chat a accès à l’extérieur, une inspection permet de remarquer sa présence afin de le retirer au plus vite. La tâche n’est pas rendue facile chez les animaux dont la robe est fournie (poil abondant ou frisé).
Dans le poil, les pattes et les orifices
L’épillet peut se glisser partout et il faut donc procéder à un contrôle minutieux, jusqu’aux espaces interdigités (entre les doigts des coussinets), qui constituent un des endroits privilégiés où cette herbe s’accroche.
Responsable d’abcès ou d’inflammation, le problème des épillets est à l’origine de nombreuses consultations durant l’été, si le maître ne le remarque pas rapidement. Présent dès le mois de mai, le risque persiste durant l’été jusqu’au mois de septembre. Une «simple» boiterie peut être le signe de la présence d’un épillet.
Le danger est que l’épillet peut aussi pénétrer un orifice naturel comme l’oreille (avec risque de perforation du tympan ou d’otite), l’œil (risque d’atteinte de la cornée), les narines (surtout chez les chiens de gros gabarit), mais aussi anus, fourreau chez le mâle et vulve chez la femelle.
Là non plus les symptômes ne sont pas toujours visibles de suite ni évidents. Ce peut être un grattage, une gêne occasionnant un penchement de la tête, un œil qui coule, un éternuement etc.
Outre son retrait, le vétérinaire pourra être amené à administrer un traitement (antibiotiques). Ainsi, dans certains cas une intervention chirurgicale peut être rendue nécessaire pour son extraction et le soin des «dommages» causés. Une hospitalisation de quelques jours de l’animal est alors à envisager.
Autant d’actes que prend en charge et rembourse l’assurance santé animale du chien et du chat à hauteur de la formule choisie par les maîtres ayant opté pour une couverture santé de leurs compagnons.
Tondre les zones les plus sensibles
Les maîtres souhaitant prendre les devants peuvent tondre les zones les plus vulnérables avant l’été.
L’inspection régulière de son chien ou chat permettra par ailleurs de s’assurer de l’absence d’autres parasites: puces, tiques ou encore aoûtats, ces derniers étant eux aussi fréquents en période estivale et entraîner des démangeaisons chez les animaux atteints.
Source : Le Figaro