Chien et chat : alimentation ménagère ou industrielle ?

Chien et chat : alimentation ménagère ou industrielle ?

Le 04/03/2013

Chiens et chats n'ont pas besoin de varier leur alimentation. Le marché propose un large choix et certains aliments ont également une visée thérapeutique.

Le poids de l'alimentation selon l'animal

L'alimentation constitue dans le budget annuel le poste le plus important. Chaque année, les Français consacrent en moyenne 72% des dépenses pour nourrir leurs animaux de compagnie.

Tout est bien entendu fonction de la race ou du type de l'animal. Les exigences ne sont pas les mêmes, du moins en terme de quantité et valeurs nutritionnelles pour un chat que pour un chien, de taille moyenne ou grande.

Un vaste choix

Le choix est vaste (boîtes, croquettes, humide, semi-humide, etc.), offrant une qualité variée. Le secteur de l'alimentation pour animaux de compagnie est très encadré. Même si cela ne met pas totalement à l'abri d'un problème, un règlement fixe avec précision les règles en vigueur tout au long de la chaîne de fabrication (de la collecte aux produits finis).

Le système de traçabilité mis en place dans le secteur de l'alimentation pour animaux domestiques est tel qu'il permettrait «un retrait et rappel rapide de produits si nécessaire en cas de risque sécurité produit», assure la Facco (Chambre Syndicale des Fabricants d'Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers).

Couvrir tous les besoins

En choisissant un aliment de type haut de gamme, le maître pourra offrir à son chien ou chat les nutriments dont son organisme a besoin, en fonction de son âge, activité, physiologie, etc.

Ce type d'aliment offre l'avantage de se suffire à lui-même. Il n'est donc pas nécessaire, en temps normal, d'y ajouter un complément. Cela n'interdit pas, bien entendu, la distribution de friandises, en préférant celles spécialement élaborées aux restes de tables ou autres gourmandises. En effet, certaines sont toxiques comme le chocolat par exemple.

Certains maîtres préfèrent pour leur part l'alimentation ménagère à celle industrielle. Celle-ci demande toutefois quelques notions afin d'être certains qu'il n'y a aucun risque d'excès ou de carence dans les rations confectionnées «maison» et distribuées.

Changer en douceur

Chien et chat, à la différence de l'humain, n'ont pas besoin de varier leur alimentation. Tout changement alimentaire, s'il est nécessaire, devra toujours s'opérer progressivement afin d'éviter les troubles digestifs. Le nouvel aliment sera incorporé au fur et à mesure à l'ancien. Si certains animaux peuvent passer facilement d'un aliment à un autre, sans problème, ce n'est pas le cas de tous.

Face à un manque d'appétit, ballonnements, diarrhées, constipation, éruption cutanée, grattages… mieux vaut consulter le vétérinaire. Ces symptômes ne sont propres à un problème digestif. Visite, diagnostic, voire examens complémentaires et traitements le cas échéant seront pris en charge par l'assurance santé animale et remboursés à hauteur de la formule choisie par le maître.

Il existe aussi désormais des gammes d'aliments spécifiques (on les appelle parfois «alicaments» ou «aliments thérapeutiques»). Ceux-ci sont préconisés dans le cadre de certaines pathologies (diabète, allergies, obésité, etc.).

Vendus sur prescription vétérinaire, ces aliments peuvent tout à fait être financés par le forfait prévention inclus dans certaines formules d'assurance santé pour chien ou chat.

Source : Le Figaro

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