Ces animaux capables de détecter certains cancers
Le 27/02/2015
Certains animaux sont capables de détecter les maladies des humains. L’abeille et le chien ont un odorat très développé qui leur permet par exemple de déceler un cancer du poumon ou du sein.
Des recherches ont démontré que les abeilles ont un excellent sens de l’odorat et peuvent être entrainées pour détecter des odeurs spécifiques dans l’haleine des gens. C’est à partir de cette constatation que Susana Soares a inventé un objet nommé « Bee’s project ». Le but est d’enfermer des abeilles dans une jarre où on expire. On soumet l’air à l’analyse et au diagnostic des insectes.
Les abeilles sont notamment capables de détecter la tuberculose, le diabète ou les cancers des poumons et de la peau, tout ça à partir de l’haleine de la personne qui souffle dans le dispositif.
Pour que cela fonctionne, les abeilles doivent être préalablement entrainées.
L’entrainement se fait par l’utilisation du réflexe pavlovien. Lors de l’entrainement, on conditionne les abeilles à associer la présence d’une odeur particulière, celle qu’on voudra lui faire détecter plus tard, avec le fait de leur donner un mélange nourrissant d’eau et de sucre, utilisé comme « récompense ».
Le flair du chien distingue cellules cancéreuses et cellules saines
Les chiens aussi ont une capacité olfactive assez développée pour pouvoir détecter les maladies chez l’homme, notamment les tumeurs. Le flair du chien serait en effet capable de distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines.
Des personnes se sont rendu compte que leur chien aboyait avec insistance en sentant certaines parties de leur corps, qui se sont révélées par la suite être atteintes d’une tumeur. Des études ont dès lors été menées et ont révélé que les chiens pouvaient détecter le cancer du sein, de la peau, de la prostate, de l’ovaire ou le cancer colorectal, explique e-santé.
Les chiens peuvent également y être entrainés. On leur fait par exemple sentir des échantillons d’haleine de personnes atteintes d’une certaine tumeur. On les place ensuite parmi un groupe de personnes malades et saines. Les chiens y détectent les personnes malades. Pour les sujets atteints du cancer du poumon par exemple, ils ont atteint une exactitude de 99 %, précise e-santé. Avec le cancer du sein, le taux est de 95 %.
D’autres expériences similaires ont été menées ensuite, en faisant notamment renifler à des chiens des cellules tumorales prélevées chez un patient et mises en culture. Un berger belge a également pu détecter 30 échantillons d’urine sur 33 comme provenant d’un patient atteint d’un cancer colorectal.
Les différents cancers ont donc bien une odeur. Il existe des composés chimiques spécifiques du cancer qui circulent dans l’organisme. Ces composés, présents notamment dans l’urine, l’haleine ou sur la peau, sont vus comme de véritables marqueurs précoces de détection du cancer.
Source : Le Vif