Trafic d’animaux : perquisitions dans plusieurs boutiques parisiennes

Trafic d’animaux : perquisitions dans plusieurs boutiques parisiennes

Le 10/06/2014

Des perquisitions ont été menées ce mardi dans sept animaleries et onze cabinets de vétérinaires à l’initiative des services de police et des douanes judiciaires. Huit personnes sont en garde à vue. L’enquête porte sur les conditions de vente, de certification de ces animaux en provenance d’Europe de l’Est.

Le ballet des véhicules de police et de la SPA n’est pas passé inaperçu ce mardi matin, sur le quai de la Mégisserie à Paris. Quarante douaniers et au moins trente policiers ont mené des perquisitions dans sept animaleries du secteur et onze cabinets de vétérinaire de la capitale. Les fonctionnaires ont agi dans le cadre d’une enquête sur les conditions de vente et de commercialisation d’animaux en provenance d’Europe de l’Est. Ils cherchaient aussi à vérifier s’il y a eu maltraitance animale, exercice illégal de la médecine, blanchiment ou tromperie.

Sur place, les fonctionnaires de la Police Judiciaire ont cherché des factures attestant de la vente de ces animaux. Des documents qui pourraient confirmer ou infirmer l’état dans lequel les animaux ont été vendus; en clair, s’ils étaient vaccinés de manière règlementaire ou pas. Selon nos informations, 8 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dont le gérant, des employés et un vétérinaire.
 
La SPA mobilisée pour le transfert des animaux

La Société Protectrice des Animaux (SPA) est mobilisée avec les enquêteurs de la Police Judiciaire et des douanes. Depuis le début de matinée, une  vingtaine de bénévoles de l’association s’affairent à prendre en charge environ 150 animaux venus notamment de Hongrie et de Belgique, principalement des chats et des chiens.  Une dizaine de chats et de chiens ont été emmenés d’urgence chez le vétérinaire. Certains avaient les pattes cassées.  Selon Tamara Gueltone, la responsable du service juridique de la SPA, l’importation des animaux est illégale.  « Souvent les animaux sont sevrés trop vite, ils n’ont pas eu le temps d’avoir un développement  sanitaire nécessaire pour la digestion » explique-t-elle.

Selon un membre de la SPA,  certains clients avaient déjà signalé des faits de maltraitance sur des animaux dans ces commerces. Selon certains témoignages rapportés à France Info, certaines de ces bêtes chétives sont mortes quelques semaines après l’achat dans ces boutiques.

Source : France Info

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