Les pompiers viennent aussi au secours des animaux

Les pompiers viennent aussi au secours des animaux

Le 19/08/2012

Depuis le début de l'année 2012, le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de Loir-et-Cher a effectué quatre-vingt-dix interventions pour des animaux.

Chevaux enlisés, poney tombé dans une piscine, chiens dans la Loire, matou dans une chaudière, tête d'un chat coincée dans une boîte de conserve… voici un aperçu des missions accomplies par le Sdis 41. Les équipes animalières, composées d'une quinzaine de sapeurs-pompiers répartis sur tout le département, ont vocation à intervenir sur ce type de situations. De par leurs compétences réglementaires, les pompiers n'interviennent que pour les animaux en péril ou blessés. Tous les autres appels concernant des bêtes sont traités au cas par cas.

Nouveaux animaux de compagnie (Nac). L'exotisme animalier s'est développé ces dix dernières années. Sur la voie publique, nous ne sommes donc pas à l'abri de tomber nez à nez avec des serpents, des tortues, des caméléons… domestiqués. Des pompiers ont été formés à manipuler et à capturer ces Nac, pour parer à tout cas de figure, comme la capture d'un iguane récemment. Ils ont acquis des techniques pour aborder les animaux, de façon par exemple à intervenir à l'occasion d'un accident impliquant un véhicule transportant des animaux délicats. « Généralement, nous n'intervenons pas seuls, nous avons le concours du propriétaire, éventuellement d'un vétérinaire, souligne le lieutenant-colonel Christophe Loew, responsable du groupement opérationnel du Sdis 41. Dans nos effectifs, nous avons trois vétérinaires sapeurs-pompiers, dont l'un travaille au zoo de Beauval. »

Chats et chiens errants. Les animaux errants restent du ressort du pouvoir de police du maire. « On nous sollicite de moins en moins pour ça. Ce n'est pas notre domaine de compétences, sauf péril imminent, animal blessé ou menaçant. Si besoin, on interviendra toujours avec la police ou la gendarmerie », souligne le lieutenant-colonel Loew. Certaines communes ont mis en place, via la police municipale ou l'agent communal, des services de récupération d'animaux.

Animaux sauvages. « Dans le cas par exemple d'un animal blessé par une voiture, nous pouvons travailler avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Quand l'animal sauvage arrive en milieu urbain, nous engageons notre équipe animalière en lien avec les forces de l'ordre. »

Insectes. Au regard des missions des sapeurs-pompiers, les nids d'insectes ne font par partie du domaine de leurs compétences, sauf cas urgent ou notion de danger. « Les abeilles sont du ressort des apiculteurs, mais nous pouvons être amenés à nous déplacer pour évaluer la situation et sécuriser la zone », précise le lieutenant-colonel. Pour les pompiers, le retrait de nids de guêpes rentre dans le cadre des opérations à caractère payant. « Quand nous recevons un appel nous demandant d'intervenir pour des guêpes, nous proposons au requérant de faire appel à une société privée compétente. Nous pouvons le faire, mais il en coûtera entre 100 et 125 € selon les moyens déployés par les pompiers. »

Source : La Nouvelle République

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