Le dressage au cirque : humanisme et licence

Le dressage au cirque : humanisme et licence

Le 07/03/2013

En ce moment, 200 artistes de 15 pays prennent part au plus grand festival international de l'art du cirque en Russie qui se passe dans la ville d'Ijevsk (le 7-10 mars).

Dans le programme sont représentés tous les genres, y compris le show avec les animaux dressés – c'est un des atouts absolus du cirque russe. Les artistes défendent le droit à l'existence de ce genre, malgré le fait que dans nombre des pays on met le veto sur le dressage au cirque.

Les discussions sur l'intervention des animaux dressés ne s'apaisent pas depuis longtemps. À la veille de l'ouverture du festival international de l'art du cirque, la discussion à ce sujet a éclaté avec une nouvelle force. L'impulsion était donnée par le message que le ministère de la culture de Russie avait l'intention d’apporter dans loi sur la culture des amendements concernant la sphère du cirque. Le plus important d'entre eux – c’est l 'humanisation des méthodes du dressage…

Les mots « l'humanisme » et « le dressage » n'ont rien en commun, croit le président du fonds caritatif de la protection des animaux BIM Daria Taraskina. Dans l'interview à La Voix de la Russie, elle a déclaré que l'utilisation des animaux pour la distraction des gens devait être interdite.

Seulement alors, nous n'aurions pas de problèmes avec le dressage des animaux sauvages, qui doivent vivre dans les prisons pour amuser le public, et doivent danser, comme des fous … Ce n'est pas humain, c’est peu intéressant, c’est mal.

Avec une telle affirmation catégorique, probablement, des millions de spectateurs ne sont pas du tout d'accord, ils suivent avec émotion l'intervention des lions, des éléphants, des chevaux, des ours, des chats et des chiens. Le plus souvent, le public, particulièrement les enfants, vient voir les spectacles au cirque justement pour les animaux et les applaudit.

Un des meilleurs dresseurs des ours au monde Iouri Aleksandrov a souligné dans l'interview à La Voix de la Russie : « si tu as pris l'animal, tu es entièrement responsable pour lui ».

Je travaille sans violence, en forme du jeu – pour que pour l'ours le manège devienne un lieu sacré. Tu l'accoutumes pour que sur le manège il puisse recevoir un maximum du plaisir. Il doit aller là-bas, comme à une fête, aller pour le plaisir des relations, pour les spectateurs, la lumière! Et ceux qui obtiennent cela par la force, sont condamnés aux conflits, aux collisions avec les animaux. Et c'est visible tout de suite, un tel dressage n'est pas du tout nécessaire !

Les dresseurs doivent obtenir des licences officielles, trouve le représentant de la célèbre dynastie russe des dresseurs des carnassiers Edgard Zapachnyj.

Il me semble, il serait correct, s'il y avait une commission d'État, qui comprendrait non seulement des fonctionnaires, mais aussi des gens qui à la longueur de leur vie, ont prouvé par leur activité qu'ils sont de grands professionnels du travail avec les animaux. Les membres de commission – tous ensemble – décideraient, à qui on peut donner la licence, à qui – non.

Source : La Voix de la Russie

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