Trente chats, un logement: trop, c’est trop !

Le 25/05/2012

Des chats, des chats et encore des chats. Aux alentours de la maison où réside Jocelyn Simard, dans l'arrondissement Beauport, les chats se comptent par dizaines.

«Ils m'ont redonné le goût d'aimer mon prochain. La prière, puis, de sauver la vie à la place de la détruire. Avant, moi, c'était le contraire» a dit M.Simard, un ancien criminel. Il affirme que c'est son amour des animaux qui l'a ramené sur le droit chemin. Jocelyn Simard dit avoir au moins 30 chats dans son logement.

Des voisins excédés

Mais, pour les voisins, l'amour des chats de M. Simard est un sérieux problème, et ce, depuis quelques années. Certains en sont venus à barricader leur balcon.

«Ils viennent ici. Ils font leurs besoins. Là, on est tannés. Ils ont des puces. Ça fait que c'est pas très propre», a expliqué Denise Dionne.

«Les chats viennent faire leurs besoins sur nos terrains. Et ça sent pas bon à la longue, parce qu'il y en a beaucoup», a ajouté Line Perron.

«Le nombre de coups de téléphone que j'ai faits, le nombre de courriels que j'ai envoyés, avec le propriétaire, le monsieur, la ville. Y'a rien qui se fait», a affirmé Mathieu Paquet.

De son côté, la Société protectrice des animaux affirme ne pas pouvoir faire plus que de donner des constats d'infractions.

«Si la personne n'obtempère pas, la SPA n'a pas le pouvoir d'aller plus loin dans le processus. Elle doit se référer à la Ville pour faire cheminer le dossier», a expliqué le directeur général, Denys Pelletier.

La police de Québec est au fait du dossier. Pour le moment, elle analyse le problème.

Pour sa part, Jocelyn Simard se refuse à aller porter ses chats à la SPA, où ils risquent d'être euthanasiés.

«D'aller les porter de mon propre gré, c'est comme des enfants pour moi. Je n'ai pas de famille.»

Pas question de les faire stériliser, puisqu'il n'en a pas les moyens, dit-il.

Source : Canoe