Tout savoir sur le stress du chat

Tout savoir sur le stress du chat

Le 25/06/2015

Changement d’habitudes, manque de stimulation, tensions entre chats, nos félins sont souvent soumis au stress. Mais comment le détecter et par quel moyen y remédier ? Une étude fait le point.

Le stress apparaît quand l’animal n’arrive plus à s’adapter aux changements de son environnement. Une accumulation d’événements incontrôlables et imprévisibles déboulent dans sa vie, modifiant ses repères et ses habitudes : déménagement, arrivée d’un nouveau chat ou d’un nouvel humain, régime soudain… Parfois, c’est au contraire le manque de stimulus qui met le félin dans cet état. Si le stress est ponctuel, rien n’est à craindre. Mais s’il s’installe plus durablement, il peut affaiblir le système immunitaire, déclenchant maladies de peau, des voies respiratoires, digestives… Il peut aussi dégénérer en anxiété et engendrer des formes pathologiques. Mieux vaut donc savoir repérer les signes du stress afin d’agir au plus vite. Une étude de la faculté vétérinaire de Barcelone (Espagne) nous explique de quelle façon.

Détecter les signes du stress

Les manifestations du stress ne sont pas toujours aisément discernables. Certains comportements se raréfient, tels le frottement contre les meubles et les personnes, le jeu, l’activité en général, les câlins ; tandis que d’autres se multiplient, à l’image du marquage urinaire, des miaulements et de la propension à se cacher. Des changements plus visibles sont repérables, particulièrement dans l’alimentation. Ainsi, certains chats s’alimentent moins ou arrêtent de se nourrir (anorexie) et d’autres perdent la sensation de satiété, mangeant plus que de raison (polyphagie).

Mais le félin peut aussi développer des comportements compulsifs, des tocs dont :

Le syndrome d’hyperesthésie féline. De brusques modifications s’opèrent chez le chat qui subitement se lèche, gratte, court… frénétiquement. Il salive et urine en fortes quantités. Des crises d’épilepsie ou de contractions musculaires peuvent avoir lieu. Ce syndrome est surtout développé par les chats matures (1-5 ans).
L’alopécie psychogène. Elle se manifeste  par un toilettage exagéré, surtout au niveau du dos et de l’abdomen, usant à force les poils et créant des plaies. Les chats Siamois et d’Abyssinie sont plus sensibles à cette maladie.
Le pica. L’animal ingurgite des éléments non comestibles : coton, plastique, terre…

Solutions et prévention

Pour lutter contre le stress lié à un environnement pauvre en stimulations, il existe différentes solutions, notamment de nouveaux jouets, des balles qui distribuent la nourriture en permettant à l’animal de jouer en même temps… Si au contraire le chat stressé a besoin de calme et de stabilité, il convient de lui aménager des havres de paix. Un point en hauteur d’où il puisse observer les alentours, de petits refuges rassurants comme ceux prodigués par les boîtes, des endroits qu’il gratte, etc. Le félin doit aussi avoir un lieu privé, où aucun autre chat ne peut aller.

Particulièrement s’il se livre à un fort marquage, signe d’une trop grande compétition entre chats dans un foyer où plusieurs cohabitent. Il est aussi possible de prévenir ce stress, lorsque les chats sont encore petits. Les chatons peuvent ainsi être doucement mis en contact avec les sources de stress qui composeront son futur, afin de se familiariser avec elles très rapidement.

Source : L’Obs

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